
Titre : Furia Perfax T.1 - Maudite
Auteur : Sebastien de Castell
Editeur : Editions Gallimard
Nombre de Pages : 400
Date de Parution : 16 février 2023
4ème de Couverture :
Des mages impitoyables ont assassiné ses parents, massacré sa tribu et tracé sur sa peau des tatouages maléfiques qui font d'elle une paria. Ils auraient mieux fait de la tuer. Voleuse, truande, prête à risquer la mort pour se venger, Furia tente par tous les moyens d'éliminer le mage cruel qui fait de sa vie un supplice. Y parviendra-t-elle sans y laisser son âme ? |
Résumé Détaillé : (Attention spoilers!!!)
Le chevalier Gervais et la chevaleresse Rosalie lui offrent un foyer chaleureux pendant 6 mois avant que Met’astice, un mage seigneur, ne viennent les tuer. Rosalie a toutefois le temps de lui planter son épée dans le ventre, ce qui pousse le mage à fuir. Avide de revanche et sachant que le mage va la poursuivre dès qu’il sera rétabli, Furia suit sa piste pour l’achever. Mais même si le mage est mal en point, il est venu avec son apprenti et à deux, ils capturent Furia.
Mais plutôt que de la tuer, durant plusieurs jours, Met’astice, avec l’aide de son apprenti Faucon le noir, garde Furia ligotée sur une table, lui tatouant dans le cou à l’aide d’aiguilles brûlantes des bandes Jan’Tep. Quand ils ont fini, ils la laissent partir sans plus de cérémonie, fiers du sort dont ils l’ont marquée. Le collier tatoué, même s’il disparaît, provoquera un malaise chez les gens bien intentionnés qui les poussera à la fuir, voire à vouloir la tuer, la condamnant à une vie de solitude.
Durant plusieurs mois, Furia vit dans la rue, évitant tout contact par crainte de la malédiction. Elle vole ce qu’elle peut pour subsister. Mais un jour, elle décide de voler un manteau pour regagner une apparence un peu plus digne. Elle le dérobe de justesse mais se fait attraper par les gamins qui contrôlent le quartier. Ils veulent la passer à tabac au terme d’un procès de pacotille mais Furia parvient à ruser et à suffisamment les amuser pour être épargnée.
Pendant quelques temps, elle intègre le gang du Galion noir. La relation avec les autres membres est suffisamment méfiante pour ne pas déclencher la malédiction. L’une des voleuses l’a prise sous son aile, Arissa, mais en gardant une précautionneuse distance, jusqu’à ce qu’elle lui propose une mission particulière : elles ont été embauchées pour un assassinat. Furia ne le sent pas mais accepte pourtant. Son pressentiment se confirme quand elle découvre que leur cible n’est autre que Met’astice. Celui-ci ne s’est jamais remis de la blessure infligée par La Chevaleresse Rosalie et a tendu ce piège pour parachever son plan. Il remet à Furia l'épée de Rosalie demandant à ce qu’elle le tue mais la jeune fille refuse. Mais Met’astice a un plan et se jette sur la lame. Alors qu’il agonise, il contacte par magie Faucon noir qui a quitté la Cabale. Celui-ci découvrant l’état de son ancien maître promet à Furia de la poursuivre jusqu’à sa mort. Arissa est horrifiée par la scène et veut protéger Furia ce qui déclenche la malédiction. Aussitôt, les sentiments de la jeune voleuse changent et Harissa veut voir mourir Furia. Sans attendre, celle-ci prend la fuite et quitte la ville.
Elle se retrouve à errer dans le désert et, assoiffée, tente de voler une gourde d’eau dans la sacoche d’un voyageur. Mais celui-ci la surprend. Pourtant, au lieu de la dénoncer, il l’invite à boire avec elle dans un bar. Il l’initie même aux cartes et Furia ne sait quoi penser de cet homme un peu fou, Durral Lebrun, le Chemin du Chardon qui Radote. Mais le sort entre de nouveau en action en fin de soirée et Furia perçoit le changement et prend aussitôt la fuite.
Pourtant, quelques jours plus tard, Durral l’a retrouvée. Il ne s’explique pas la compulsion qui le pousse à vouloir agresser Furia alors que la violence est contre ses valeurs et Furia lui explique l’attaque et le sort dont elle a été victime. Durral qui évite pourtant d'interférer dans les événements, ne peut laisser passer une telle ignominie. Il lui promet de l’aider. Pourtant, quelques heures plus tard, il l’a ramenée dans la ville la plus proche où il la condamne à la potence. Alors que la corde commence à lui serrer la gorge, le sort se réactive et la cire que Met’astice lui avait fait avaler de force, ressort entièrement de son corps et prend la forme du mage Jan’Tep. Mais c’est la voix de Faucon noir que tous entendent et Furia comprend qu’il n’est pas seul et que c’est un groupe de mages qui est venu “assister” à sa mise à mort. Durral avait compris qu’il fallait mettre à l’épreuve le sort pour tenter de le lever.
Pour briser la malédiction qui se nourrit de la haine qu’elle se porte et qu’elle voue aux Jan’Tep, Furia doit lâcher sa colère, ne serait-ce qu’une seconde. Ce qu’elle parvient à faire quand Durral la fait danser. Une seule seconde de lâcher prise suffit à la libérer de l’emprise qu’exerçait le sort de Met’astice et Faucon sur elle.
Ebahie par l'ingéniosité de Durral et la force que cela lui confère, Furia lui demande dans les jours qui suivent de lui apprendre à être une Argosi mais celui-ci lui répond toujours par une formule détournée.
Pourtant, il lui enseigne, sans en avoir l’air, la façon de penser Argosi. L’arta precis : la capacité de repérer les détails, de voir l’étrange dans le banal, là où d’autres passent à côté. Pour cela, il lui demande de lui décrire un arbre pendant des heures jusqu’à ce que sa perception change. Quand elle y parvient enfin, elle est prise d’une bouffée d'euphorie avant de réaliser que quelque chose cloche : tout ceci n’a rien de réel et elle comprend que la Cabale n’en a pas fini avec elle et les maintient dans une illusion dont ils n’avaient même pas conscience.
Durral en était venu à la même conclusion et les deux font tout pour pousser Faucon à se manifester, ce que celui-ci ne tarde pas à faire.
Furia comprend la vérité dans ce que Faucon de l’Ombre ne lui révèle pas : Les Jan’Tep ont pris peur quand ils ont réalisé qu’un seul Argosi était capable de défaire leur sort à travers une simple danse. Ils les ont alors kidnappés en leur jetant un sort de soie en espérant que Durral leur révèle le secret des Argosis à travers l’apprentissage de Furia. Mais tout ce temps, ils n’ont eu accès qu’à leurs disputes incessantes…
Pour Durral, la seule façon de se défaire de leur cage de l’esprit est de la saturer de tout ce qu’ils ont vécu de difficile. Les Jan’Tep sont un peuple privilégié qui n’a jamais connu la faim ou la vraie souffrance, ne connaissant de façon d’agir sur le monde que grâce à leur magie. Furia se met alors à se remémorer tout ce qu’elle a traversé, ravivant les émotions douloureuses qui l’ont accompagnée toutes ces années. Et quand Durral en vient à suggérer qu’il a perdu l’amour de sa vie, le sort vole en éclat.
Furia et Durral reprennent conscience dans une maison Jan’Tep, auprès d’une apprentie effondrée, Ala’Tris. Elle leur apprend que les mages sont tous réunis pour la sélection des futurs mages. Furia est prête à la tuer mais Durral l’arrête : ce n’est pas la voie des Argosis. Il continue à surprendre la jeune fille en demandant à ce qu’ils soient conduits auprès des mages.
Certains veulent les tuer dès qu’ils les voient, certains affirmant qu’ils ont tué l’apprentie qui les surveillait. Mais Ala’Tris dément spontanément cette affirmation, avouant que c’est eux qui ont agressé Furia et Durrial. Le prince de clan exige des explications et devant toute l’assemblée, Ala’Tris révèle les expériences de la Cabale d’abord menées par Met’astice, puis reprises par plusieurs grandes maisonnées, en donnant des noms. Elle explique les expériences, les découvertes et les atrocités infligées aux victimes, toutes mortes sauf Furia. Mais la mère d’Ala’Tris, Neva’Tris se défend en donnant une tout autre version qui incrimine Durral et place sa fille en victime. Mais Furia a juste à montrer le tatouage qui recouvre son cou pour que tous la croient.
Le prince est furieux de cette infraction évidente aux traités signés avec les autres royaumes. Il n’a pas de considération pour les Mahdek mais sait que les autres royaumes craignent leur magie et que si la preuve est faite qu’ils l’utilisent sur des habitants des autres royaumes, ils sont finis. Si le prince condamne cette agression, il ne peut toutefois réfuter les arguments de Neva’Tris qui affirme qu’ils ne peuvent laisser en vie Furia qui pourrait révéler ce qu’elle a vécu n’importe quand. Le prince refuse toutefois de la tuer et il est alors proposé qu’on lui retire ses souvenirs grâce à une chaîne de l’esprit.
Furia accepte et demande à ce que ce soit Ala’Tris qui lui pose cette chaîne et ses souvenirs soient portés par tout le clan Jan’Tep. Lorsqu’Ala’Tris se projette dans son esprit pour exécuter ce qui a été décidé, Furia en profite pour lui demander secrètement qu’elle réalise ensuite une seconde chaine de l’esprit. Quand Ala’Tris aura extrait ses souvenirs, il faudra qu’elle renvoie les “reflets” de ces souvenirs en provenance de la foule dans l’esprit de Furia. Le prince de clan qui est présent dans l’esprit de Furia accepte ce plan et il est aussitôt exécuté.
Quand Furia reprend ses esprits, 3 jours se sont écoulés et ils sont dans le désert en direction de la maison de Durral où les attend sa femme, Enna. Furia peine encore à rassembler encore ses pensées mais demande si elle peut devenir leur apprentie, ce qu’Enna et Durral acceptent.