Titre : Le Secret des Agapanthes T1 - Flora & Joséphine
Auteur : Clarisse Sabard
Editeur : Editions Charleston
Nombre de Pages : 560
Date de Parution : 10 avril 2024
4ème de Couverture :
| Flora, Stella et Morgane sont cousines ; leurs grand-mères étaient sœurs. Lorsque Juliette, la dernière sœur de la lignée, décède, elle lègue sa maison en Normandie et la librairie attenante aux trois jeunes femmes. Flora, galeriste d'art à Los Angeles reçoit un carton contenant des affaires ayant appartenu à sa grand-mère, Joséphine, qui a quitté son village normand au début des années 1920 pour devenir peintre… Pour reconstituer son histoire, Flora devra se rendre en Normandie, mais aussi en Grèce, sur les traces d'un tableau disparu. |
Résumé Détaillé : (Attention Spoilers!!!)
2018. Flora
Flora Blake n’est pas retournée sur l’ile de Santa Catalina depuis le décès de sa grand-mère Joséphine, voilà 16 ans. Elle ne pensait pas y recroiser Jay dont elle a été très proche à chaque fois qu’elle accompagnait sa grand-mère lorsqu’elle y prenait ses quartiers d’été. Jay est célibataire et a repris le restaurant de son oncle et leur complicité est immédiatement revenue malgré les années. Flora sait que Jay espère que leur relation s’approfondisse, mais elle n’est venue sur l’ile que pour se ressourcer avant qu’elle ne soit jetée au cœur d’une tempête médiatique…
Dès son retour chez elle, la réalité la rattrape comme elle l’avait anticipée. Flora a témoigné contre son demi-frère, Yani Botzaris, se joignant aux femmes qui l’accusent de viol. Yani l’a agressée 22 ans plus tôt et elle avait toujours conservé le silence sur ses actes. Seulement, Yani est l’un des réalisateurs les plus en vue du moment et se place en victime, soutenu par une bonne partie de la presse. Et cette situation se retourne contre Flora : elle est harcelée par les journalistes, les clients de sa galerie d’art refusent de travailler avec elle et son associé Carter préfère la tenir à l’écart. Même sa mère lui reproche d’avoir porté cette affaire en place publique plutôt que de la traiter en privé.
Son avocate lui conseillant de s’éloigner quelque temps de Los Angeles, Flora décide de se rendre en Normandie. Elle vient d’hériter avec ses cousines Stella et Morgane de la maison des Agapanthes qui appartenait à sa grand-mère Joséphine, puis à ses sœurs Hortense et Juliette. Flora comptait vendre rapidement la demeure, mais, autant se saisir de cette opportunité pour échapper à la pression médiatique.
La maison et la petite ville de Beaugeville-sur-Mer sont conformes à ses souvenirs et elle se sent aussitôt apaisée, bien qu’elle ne comprenne pas pourquoi certains membres de la famille ont été écartés de la succession à son profit et celui de ses cousines.
Le lendemain de son arrivée, elle trouve une boite déposée sur son perron contenant un kaléidoscope gravé du prénom de Joséphine, un vieil exemplaire d’Alice au pays des merveilles, un carnet de croquis élimé d'esquisses de sa grand-mère avec une étrange mention : « les trois pièces manquantes mèneront à la quatrième : la vérité. » Enfin, elle découvre le manuscrit d’une biographie que sa grand-mère avait rédigé avant de renoncer à la publier. Flora plonge aussitôt dans sa lecture.
Joséphine. 1926
Joséphine a 9 ans et mène une vie paisible auprès de ses parents, Amélie et Guillaume Verney, avec ses sœurs Juliette et Hortense. Son père est un peintre au succès grandissant et Joséphine est encouragée par celui-ci à développer son talent pour le dessin. Un soir, alors qu’il travaille tard, elle le surprend en pleurs, évoquant une certaine Eleanor. Le lendemain, elle trouve dans son atelier une toile d’une jeune femme à la chevelure rousse et s’interroge sur son identité. Son père lui explique qu’il s’agit d’un cadeau pour sa tante Delphine et lui demande d’en garder le secret.
Dix ans plus tard, Joséphine est parvenue à entrer à l’École des Beaux-Arts de Paris. Avant de quitter la Normandie, ses parents organisent une fête pour célébrer sa réussite et son départ. Le souvenir lui revient alors de ce fameux tableau qu’elle n’a jamais revu et interroge son père dessus. Celui-ci se ferme, murmurant « J’espère qu’un jour vous comprendrez, à défaut de me pardonner. »
Lors de cette fête, elle croise Anatole Dufayel, le fils d’une riche famille bourgeoise de la région. Celui-ci, hautain, lui parle d’une histoire qui a entaché la réputation de son père, mais dont elle n’avait pas connaissance : son père a été impliqué dans la disparition d’un rare diamant orange, le Brightness, pierre qui n'est jamais réapparue.
Peu après cette fête, Joséphine retrouve son père mort dans son atelier, victime d’une crise cardiaque. Sur son bureau se trouvent différents courriers évoquant le décès d’une certaine Eleanor May Barnett, en 1915.
Après moult hésitations, Joséphine renonce à rester auprès de sa mère en deuil et rejoint l’École des Beaux-Arts, comme prévu. Les cours se déroulent bien et sa technique est saluée. Seul l’un de ses professeurs semble insatisfait de ce qu’elle peint, estimant qu’elle demeure dans l’ombre de son père sans oser développer sa propre identité. Perdue, Joséphine en parle à sa tante chez qui elle vit. Celle-ci lui remet alors un tableau que son père lui avait confié pour elle, sans qu'il ne lui ait dit ce qui motivait son geste. Il s’agit d’une peinture d’une jeune femme qui n’est autre qu'Eleanor. Sur cette peinture, Joséphine note la présence du fameux diamant orange. Elle sait peu de chose sur Eleanor si ce n’est que son père en était amoureux, mais que cet amour était impossible puisque la jeune femme était promise à un autre.
Peu après, lors d’un repas avec Ernest Hemingway - qui était ami avec son père - Joséphine montre à l’écrivain le tableau, tout en lui faisant promettre de ne pas en parler.
Flora, 2018.
Les mémoires de sa grand-mère s’arrêtent abruptement sur ces dernières notes, poussant Flora à se demander s’il n’existe pas une suite et surtout, qui a bien pu lui déposer ce manuscrit. Elle enquête auprès des connaissances de sa grande tante au village, mais fait chou blanc.
Sa cousine Stella et ses deux enfants viennent passer un week-end avec elle et Flora lui dévoile tout ce qu’elle a découvert sur leur famille. Sa cousine ignorait tout de ces évènements. Elle est également sûre que Juliette et Hortense ont aussi dû recevoir un tableau et que ces trois indices les conduiront au fameux diamant disparu.
Juste après le départ de Stella, Flora trouve une nouvelle enveloppe avec la suite de la biographie de sa grand-mère.
Joséphine, 1936
Joséphine a 3 mois pour impressionner ses professeurs si elle ne veut pas être exclue des cours.
Bousculant ses habitudes, Joséphine commence à sortir avec 2 de ses camarades de classe, Natalya et Sylvie, ainsi qu’avec Simone, leur modèle aux Beaux-Arts. Les discussions avec cette dernière la poussent à découvrir le Paris loin des lumières pour alimenter sa créativité. Lors de l’une de ses escapades, elle blesse involontairement un enfant, Roger. Celui-ci est orphelin et, le temps de sa convalescence dans un dispensaire, Joséphine va régulièrement lui tenir compagnie. C’est là qu’elle fait la rencontre de Vittorio De Vecchi, fils d’un compte italien et héritier du domaine viticole de son père, qui ne tarde pas à la courtiser.
Pour les fêtes de Noël, Joséphine et sa tante invitent le jeune Roger à les accompagner en Normandie. La mère de Joséphine se prend rapidement d’affection pour le jeune garçon et elle propose d’en faire son protégé, ce que le garçon accepte avec enthousiasme, pour le plus grand plaisir de Joséphine.
À son retour à Paris, Joséphine continue d'accompagner Simone pour trouver des sources d’inspiration. Mais l’une de leurs sorties tourne mal quand Eugène, le mari de Simone, les brutalise. Joséphine parvient à se sauver, mais tombe malade et reste clouée au lit quelque temps. Vittorio vient régulièrement lui rendre visite et leurs sentiments se développent.
Joséphine revoit Simone qui lui avoue qu’Eugène a été passé à tabac par des hommes de la Cagoule, un groupuscule d’extrême droite, envoyés par Vittorio. Joséphine refuse de croire cette information et quitte son amie fâchée.
Avec sa tante, Joséphine rejoint Vittorio en Toscane pour quelques semaines. Le séjour est idyllique jusqu’à ce que les deux femmes voient des photos dans la presse de Vittorio avec des proches de Mussolini. Mais face aux réassurances du bel italien, Joséphine oublie ses doutes et partage son lit. Vittorio la présente à ses parents et si son père est chaleureux, sa mère est particulièrement hostile. Elle en découvre la raison quand elle surprend une dispute entre mère et fils : Vittorio l’a séduite à dessein pour chercher ce qu’elle sait sur le diamant d’Eleanor, volé à sa famille, ayant appris l’existence d’un tableau où figure le diamant par Hemingway. Même si Vittorio lui assure que ses sentiments sont devenus sincères, Joséphine et sa tante refusent de maintenir cette relation et quittent l’Italie pour rejoindre une amie à Corfou.
Delphine révèle enfin ce qu’elle sait d’Eleanor à Joséphine. La jeune femme et son père étaient très amoureux, mais Eleanor était promise à un autre, le diamant devant lui servir de dot. Pour faire capoter le mariage, Eleanor a donné le diamant à Guillaume. Quand sa disparition a été découverte, son père a jeté le joyau dans la Manche pour ne pas être inculpé.
Flora, 2018.
Les mémoires de sa grand-mère sont accompagnées d’une note indiquant que les dernières pages arriveront sous peu. Flora continue à chercher qui peut être la personne qui se cache derrière ces envois. Elle profite également de son temps libre pour se remettre à la peinture. Yani poursuit ses déclarations scandaleuses, allant jusqu’à impliquer la mère de Flora. Mais Daphné n’est pas le genre de femme à se laisser faire et adresse aussitôt un communiqué à la presse dans lequel elle affirme soutenir totalement sa fille face à son beau-fils. Énormément touchée par cette marque d’affection, Flora accepte de rejoindre pour quelques jours sa mère à Corfou, où elle réside.
À la suite de ces nouveaux rebondissements, son associé exige qu’elle cède ses parts de leur galerie, car son nom nuit à leur réputation et leurs ventes. Furieuse, Flora refuse.
Jay lui fait la surprise de la retrouver en Normandie pour la soutenir et lui déclarer son amour. Enfin libérée du secret qui l’empêchait de laisser libre-court à ses sentiments, Flora lui avoue que cet amour est partagé.
Juste avant leur départ pour Corfou, ils découvrent la fin du manuscrit de Joséphine sur les marches des Agapanthes.
Joséphine, 1937.
Joséphine en plein deuil de son histoire d’amour ne pensait pas être en mesure de savourer son séjour à Corfou. Mais elle se surprend à apprécier les paysages et retrouve l’envie de peindre.
Dorothy, la femme qui les accueille, aime que sa maison soit remplie et Doug, un architecte américain, ne tarde pas à se joindre à eux pour quelques semaines. Doug est un homme calme et attentionné, toujours de bonne compagnie, et Joséphine apprécie de passer du temps avec lui.
Un soir, alors qu’il allait l’embrasser, Joséphine s’évanouit. Quand elle reprend connaissance et après la venue d’un médecin, elle est obligée d’accepter ce qu’elle avait nié jusque-là : elle est enceinte de Vittorio.
Elle ne pourra reprendre les Beaux-Arts et craint d’avoir compromis sa réputation et sa carrière. Doug, ayant développé des sentiments pour elle, lui propose de l’épouser, et elle lui dit oui. La mère de Joséphine les rejoint pour le futur mariage et accompagner la grossesse de sa fille.
Quelques mois plus tard, Joséphine accouche d’un petit garçon, Gary, et le couple, heureux, regagne les États-Unis pour y vivre.
Joséphine, 1964
Joséphine et Doug ont eu une petite fille 10 ans après Gary, Daphné, devenue une jeune fille.
Joséphine, après avoir travaillé sur les décors des films d’Hitchcock, est désormais une peintre renommée dont les tableaux se vendent à prix d’or. Et c’est à cause de l’une des interviews qu’elle a accordées avec sa famille que Vittorio a retrouvé sa trace et surtout, compris que Gary était son fils. Il ne s’est jamais marié et n’a pas eu d’enfant. Il est malade et souhaite que Gary hérite de ses biens. Pour cela, il exige que Joséphine lui révèle qu’il est son père biologique, ce qu’elle fait à contrecœur. Gary est furieux qu’on lui ait menti et part vivre avec Vittorio.
Flora, 2018.
Flora, accompagnée de Jay, rejoint sa mère à Corfou. Elle lui parle rapidement du manuscrit et des objets déposés sur son perron aux Agapanthes et Daphné est bouleversée par cette découverte. Elle avoue que Joséphine était censée avoir détruit ce manuscrit en même temps que le tableau d’Eleanor. Elle leur raconte que Gary est revenu d’Italie nourri, comme sa grand-mère paternelle, du désir de mettre la main sur le Brightness. Même si Joséphine lui avait assuré que Guillaume avait jeté le diamant à la mer, il était convaincu que c’était un mensonge. Il est parvenu à entrainer Nick, le mari de Daphné et père de Flora, dans son idée. Quand elle lui a annoncé vouloir divorcer en raison de ses infidélités, il est devenu fou et s’en est pris à Joséphine, la violentant pour savoir où était le diamant. Daphné l’a menacé d’une arme et l’a fait quitter la maison. Mais Nick était ivre et s’est tué en voiture juste après.
Peu après, Joséphine a estimé que publier ses mémoires et conserver le tableau d’Eleanor étaient trop dangereux. Elle est partie les bruler, envoyant un message à sa sœur Juliette lui demandant de faire de même avec la copie qu’elle possédait.
Seulement, sur son lit de mort, Joséphine a tenu des propos confus qui font désormais douter Daphné que le tableau ait réellement été détruit.
En réexaminant le carnet de croquis de Joséphine, ils réalisent que certains dessins indiquent où pourrait se trouver le tableau : dans une excavation d’une grotte près de la plage où Joséphine a brulé son manuscrit.
Le tableau est effectivement là, parfaitement conservé malgré les années. Daphné va devoir en informer Gary, mais Flora obtient qu’elle lui laisse un peu de temps pour tenter de retrouver les autres tableaux.
Flora a pris sa décision : elle va céder ses parts de la galerie d’art et propose à Jay de vivre avec lui sur Santa Catalina, où elle pourra donner des leçons de peinture et vendre ses créations.
Elle souhaite conserver la maison des Agapanthes qui a pris une place particulière dans son cœur. Mais il faut que ses cousines soient d’accord.
Stella va peut-être se ranger de son côté, car elle vient tout juste de recevoir, à son tour, une lettre mystérieuse de Juliette…
Flora Blake n’est pas retournée sur l’ile de Santa Catalina depuis le décès de sa grand-mère Joséphine, voilà 16 ans. Elle ne pensait pas y recroiser Jay dont elle a été très proche à chaque fois qu’elle accompagnait sa grand-mère lorsqu’elle y prenait ses quartiers d’été. Jay est célibataire et a repris le restaurant de son oncle et leur complicité est immédiatement revenue malgré les années. Flora sait que Jay espère que leur relation s’approfondisse, mais elle n’est venue sur l’ile que pour se ressourcer avant qu’elle ne soit jetée au cœur d’une tempête médiatique…
Dès son retour chez elle, la réalité la rattrape comme elle l’avait anticipée. Flora a témoigné contre son demi-frère, Yani Botzaris, se joignant aux femmes qui l’accusent de viol. Yani l’a agressée 22 ans plus tôt et elle avait toujours conservé le silence sur ses actes. Seulement, Yani est l’un des réalisateurs les plus en vue du moment et se place en victime, soutenu par une bonne partie de la presse. Et cette situation se retourne contre Flora : elle est harcelée par les journalistes, les clients de sa galerie d’art refusent de travailler avec elle et son associé Carter préfère la tenir à l’écart. Même sa mère lui reproche d’avoir porté cette affaire en place publique plutôt que de la traiter en privé.
Son avocate lui conseillant de s’éloigner quelque temps de Los Angeles, Flora décide de se rendre en Normandie. Elle vient d’hériter avec ses cousines Stella et Morgane de la maison des Agapanthes qui appartenait à sa grand-mère Joséphine, puis à ses sœurs Hortense et Juliette. Flora comptait vendre rapidement la demeure, mais, autant se saisir de cette opportunité pour échapper à la pression médiatique.
La maison et la petite ville de Beaugeville-sur-Mer sont conformes à ses souvenirs et elle se sent aussitôt apaisée, bien qu’elle ne comprenne pas pourquoi certains membres de la famille ont été écartés de la succession à son profit et celui de ses cousines.
Le lendemain de son arrivée, elle trouve une boite déposée sur son perron contenant un kaléidoscope gravé du prénom de Joséphine, un vieil exemplaire d’Alice au pays des merveilles, un carnet de croquis élimé d'esquisses de sa grand-mère avec une étrange mention : « les trois pièces manquantes mèneront à la quatrième : la vérité. » Enfin, elle découvre le manuscrit d’une biographie que sa grand-mère avait rédigé avant de renoncer à la publier. Flora plonge aussitôt dans sa lecture.
Joséphine. 1926
Joséphine a 9 ans et mène une vie paisible auprès de ses parents, Amélie et Guillaume Verney, avec ses sœurs Juliette et Hortense. Son père est un peintre au succès grandissant et Joséphine est encouragée par celui-ci à développer son talent pour le dessin. Un soir, alors qu’il travaille tard, elle le surprend en pleurs, évoquant une certaine Eleanor. Le lendemain, elle trouve dans son atelier une toile d’une jeune femme à la chevelure rousse et s’interroge sur son identité. Son père lui explique qu’il s’agit d’un cadeau pour sa tante Delphine et lui demande d’en garder le secret.
Dix ans plus tard, Joséphine est parvenue à entrer à l’École des Beaux-Arts de Paris. Avant de quitter la Normandie, ses parents organisent une fête pour célébrer sa réussite et son départ. Le souvenir lui revient alors de ce fameux tableau qu’elle n’a jamais revu et interroge son père dessus. Celui-ci se ferme, murmurant « J’espère qu’un jour vous comprendrez, à défaut de me pardonner. »
Lors de cette fête, elle croise Anatole Dufayel, le fils d’une riche famille bourgeoise de la région. Celui-ci, hautain, lui parle d’une histoire qui a entaché la réputation de son père, mais dont elle n’avait pas connaissance : son père a été impliqué dans la disparition d’un rare diamant orange, le Brightness, pierre qui n'est jamais réapparue.
Peu après cette fête, Joséphine retrouve son père mort dans son atelier, victime d’une crise cardiaque. Sur son bureau se trouvent différents courriers évoquant le décès d’une certaine Eleanor May Barnett, en 1915.
Après moult hésitations, Joséphine renonce à rester auprès de sa mère en deuil et rejoint l’École des Beaux-Arts, comme prévu. Les cours se déroulent bien et sa technique est saluée. Seul l’un de ses professeurs semble insatisfait de ce qu’elle peint, estimant qu’elle demeure dans l’ombre de son père sans oser développer sa propre identité. Perdue, Joséphine en parle à sa tante chez qui elle vit. Celle-ci lui remet alors un tableau que son père lui avait confié pour elle, sans qu'il ne lui ait dit ce qui motivait son geste. Il s’agit d’une peinture d’une jeune femme qui n’est autre qu'Eleanor. Sur cette peinture, Joséphine note la présence du fameux diamant orange. Elle sait peu de chose sur Eleanor si ce n’est que son père en était amoureux, mais que cet amour était impossible puisque la jeune femme était promise à un autre.
Peu après, lors d’un repas avec Ernest Hemingway - qui était ami avec son père - Joséphine montre à l’écrivain le tableau, tout en lui faisant promettre de ne pas en parler.
Flora, 2018.
Les mémoires de sa grand-mère s’arrêtent abruptement sur ces dernières notes, poussant Flora à se demander s’il n’existe pas une suite et surtout, qui a bien pu lui déposer ce manuscrit. Elle enquête auprès des connaissances de sa grande tante au village, mais fait chou blanc.
Sa cousine Stella et ses deux enfants viennent passer un week-end avec elle et Flora lui dévoile tout ce qu’elle a découvert sur leur famille. Sa cousine ignorait tout de ces évènements. Elle est également sûre que Juliette et Hortense ont aussi dû recevoir un tableau et que ces trois indices les conduiront au fameux diamant disparu.
Juste après le départ de Stella, Flora trouve une nouvelle enveloppe avec la suite de la biographie de sa grand-mère.
Joséphine, 1936
Joséphine a 3 mois pour impressionner ses professeurs si elle ne veut pas être exclue des cours.
Bousculant ses habitudes, Joséphine commence à sortir avec 2 de ses camarades de classe, Natalya et Sylvie, ainsi qu’avec Simone, leur modèle aux Beaux-Arts. Les discussions avec cette dernière la poussent à découvrir le Paris loin des lumières pour alimenter sa créativité. Lors de l’une de ses escapades, elle blesse involontairement un enfant, Roger. Celui-ci est orphelin et, le temps de sa convalescence dans un dispensaire, Joséphine va régulièrement lui tenir compagnie. C’est là qu’elle fait la rencontre de Vittorio De Vecchi, fils d’un compte italien et héritier du domaine viticole de son père, qui ne tarde pas à la courtiser.
Pour les fêtes de Noël, Joséphine et sa tante invitent le jeune Roger à les accompagner en Normandie. La mère de Joséphine se prend rapidement d’affection pour le jeune garçon et elle propose d’en faire son protégé, ce que le garçon accepte avec enthousiasme, pour le plus grand plaisir de Joséphine.
À son retour à Paris, Joséphine continue d'accompagner Simone pour trouver des sources d’inspiration. Mais l’une de leurs sorties tourne mal quand Eugène, le mari de Simone, les brutalise. Joséphine parvient à se sauver, mais tombe malade et reste clouée au lit quelque temps. Vittorio vient régulièrement lui rendre visite et leurs sentiments se développent.
Joséphine revoit Simone qui lui avoue qu’Eugène a été passé à tabac par des hommes de la Cagoule, un groupuscule d’extrême droite, envoyés par Vittorio. Joséphine refuse de croire cette information et quitte son amie fâchée.
Avec sa tante, Joséphine rejoint Vittorio en Toscane pour quelques semaines. Le séjour est idyllique jusqu’à ce que les deux femmes voient des photos dans la presse de Vittorio avec des proches de Mussolini. Mais face aux réassurances du bel italien, Joséphine oublie ses doutes et partage son lit. Vittorio la présente à ses parents et si son père est chaleureux, sa mère est particulièrement hostile. Elle en découvre la raison quand elle surprend une dispute entre mère et fils : Vittorio l’a séduite à dessein pour chercher ce qu’elle sait sur le diamant d’Eleanor, volé à sa famille, ayant appris l’existence d’un tableau où figure le diamant par Hemingway. Même si Vittorio lui assure que ses sentiments sont devenus sincères, Joséphine et sa tante refusent de maintenir cette relation et quittent l’Italie pour rejoindre une amie à Corfou.
Delphine révèle enfin ce qu’elle sait d’Eleanor à Joséphine. La jeune femme et son père étaient très amoureux, mais Eleanor était promise à un autre, le diamant devant lui servir de dot. Pour faire capoter le mariage, Eleanor a donné le diamant à Guillaume. Quand sa disparition a été découverte, son père a jeté le joyau dans la Manche pour ne pas être inculpé.
Flora, 2018.
Les mémoires de sa grand-mère sont accompagnées d’une note indiquant que les dernières pages arriveront sous peu. Flora continue à chercher qui peut être la personne qui se cache derrière ces envois. Elle profite également de son temps libre pour se remettre à la peinture. Yani poursuit ses déclarations scandaleuses, allant jusqu’à impliquer la mère de Flora. Mais Daphné n’est pas le genre de femme à se laisser faire et adresse aussitôt un communiqué à la presse dans lequel elle affirme soutenir totalement sa fille face à son beau-fils. Énormément touchée par cette marque d’affection, Flora accepte de rejoindre pour quelques jours sa mère à Corfou, où elle réside.
À la suite de ces nouveaux rebondissements, son associé exige qu’elle cède ses parts de leur galerie, car son nom nuit à leur réputation et leurs ventes. Furieuse, Flora refuse.
Jay lui fait la surprise de la retrouver en Normandie pour la soutenir et lui déclarer son amour. Enfin libérée du secret qui l’empêchait de laisser libre-court à ses sentiments, Flora lui avoue que cet amour est partagé.
Juste avant leur départ pour Corfou, ils découvrent la fin du manuscrit de Joséphine sur les marches des Agapanthes.
Joséphine, 1937.
Joséphine en plein deuil de son histoire d’amour ne pensait pas être en mesure de savourer son séjour à Corfou. Mais elle se surprend à apprécier les paysages et retrouve l’envie de peindre.
Dorothy, la femme qui les accueille, aime que sa maison soit remplie et Doug, un architecte américain, ne tarde pas à se joindre à eux pour quelques semaines. Doug est un homme calme et attentionné, toujours de bonne compagnie, et Joséphine apprécie de passer du temps avec lui.
Un soir, alors qu’il allait l’embrasser, Joséphine s’évanouit. Quand elle reprend connaissance et après la venue d’un médecin, elle est obligée d’accepter ce qu’elle avait nié jusque-là : elle est enceinte de Vittorio.
Elle ne pourra reprendre les Beaux-Arts et craint d’avoir compromis sa réputation et sa carrière. Doug, ayant développé des sentiments pour elle, lui propose de l’épouser, et elle lui dit oui. La mère de Joséphine les rejoint pour le futur mariage et accompagner la grossesse de sa fille.
Quelques mois plus tard, Joséphine accouche d’un petit garçon, Gary, et le couple, heureux, regagne les États-Unis pour y vivre.
Joséphine, 1964
Joséphine et Doug ont eu une petite fille 10 ans après Gary, Daphné, devenue une jeune fille.
Joséphine, après avoir travaillé sur les décors des films d’Hitchcock, est désormais une peintre renommée dont les tableaux se vendent à prix d’or. Et c’est à cause de l’une des interviews qu’elle a accordées avec sa famille que Vittorio a retrouvé sa trace et surtout, compris que Gary était son fils. Il ne s’est jamais marié et n’a pas eu d’enfant. Il est malade et souhaite que Gary hérite de ses biens. Pour cela, il exige que Joséphine lui révèle qu’il est son père biologique, ce qu’elle fait à contrecœur. Gary est furieux qu’on lui ait menti et part vivre avec Vittorio.
Flora, 2018.
Flora, accompagnée de Jay, rejoint sa mère à Corfou. Elle lui parle rapidement du manuscrit et des objets déposés sur son perron aux Agapanthes et Daphné est bouleversée par cette découverte. Elle avoue que Joséphine était censée avoir détruit ce manuscrit en même temps que le tableau d’Eleanor. Elle leur raconte que Gary est revenu d’Italie nourri, comme sa grand-mère paternelle, du désir de mettre la main sur le Brightness. Même si Joséphine lui avait assuré que Guillaume avait jeté le diamant à la mer, il était convaincu que c’était un mensonge. Il est parvenu à entrainer Nick, le mari de Daphné et père de Flora, dans son idée. Quand elle lui a annoncé vouloir divorcer en raison de ses infidélités, il est devenu fou et s’en est pris à Joséphine, la violentant pour savoir où était le diamant. Daphné l’a menacé d’une arme et l’a fait quitter la maison. Mais Nick était ivre et s’est tué en voiture juste après.
Peu après, Joséphine a estimé que publier ses mémoires et conserver le tableau d’Eleanor étaient trop dangereux. Elle est partie les bruler, envoyant un message à sa sœur Juliette lui demandant de faire de même avec la copie qu’elle possédait.
Seulement, sur son lit de mort, Joséphine a tenu des propos confus qui font désormais douter Daphné que le tableau ait réellement été détruit.
En réexaminant le carnet de croquis de Joséphine, ils réalisent que certains dessins indiquent où pourrait se trouver le tableau : dans une excavation d’une grotte près de la plage où Joséphine a brulé son manuscrit.
Le tableau est effectivement là, parfaitement conservé malgré les années. Daphné va devoir en informer Gary, mais Flora obtient qu’elle lui laisse un peu de temps pour tenter de retrouver les autres tableaux.
Flora a pris sa décision : elle va céder ses parts de la galerie d’art et propose à Jay de vivre avec lui sur Santa Catalina, où elle pourra donner des leçons de peinture et vendre ses créations.
Elle souhaite conserver la maison des Agapanthes qui a pris une place particulière dans son cœur. Mais il faut que ses cousines soient d’accord.
Stella va peut-être se ranger de son côté, car elle vient tout juste de recevoir, à son tour, une lettre mystérieuse de Juliette…
