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RESUME RULE T.1

28/4/2021

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Titre : Rule T.1

Auteur : Ellen Goodlett

Editeur :
Editions Bayard

Nombre de Pages : 495

Date de Parution :
26 aout 2020


4ème de Couverture :

« Zofi, Ren et Akeykah vivent toutes les trois en des points opposés du royaume de Kolonya. Elles ne se connaissent pas et n'ont rien en commun. Lorsque le roi les convoque, elles sont persuadées d'être perdues. Il faut dire que chacune d'entre elles cache un lourd secret, du genre qui peut vous faire exécuter pour trahison... Pourtant, à leur grande surprise, le souverain leur révèle qu'elles sont ses filles naturelles. Lui-même est mourant et, depuis la perte tragique de son fils unique, elles sont ses seules héritières. À elles de prouver laquelle mérite de régner. Mais quelqu'un à Kolonya connaît leurs secrets, et ne reculera devant rien pour les empêcher de conquérir le trône... »

Résumé Détaillé : (Attention Spoilers !!!)

Zofi est en fuite depuis deux mois, après avoir commis un crime. Une nuit, des soldats royaux se présentent à leur campement pour la chercher. Les ayant entendus, elle s’échappe de sa tente et prend la fuite en utilisant les Arts du sang pour accroître sa vitesse. Elle gagne les premières dunes avant de réaliser qu’un soldat l’y attend. Elle tente de s’échapper en le blessant avant d’être attaquée par la lame empoisonnée d’un second soldat.
Zofi se réveille trois jours plus tard dans une calèche qui la conduit à la cité royale de Kolonya. Le soldat n’est pas venu arrêter Zefi mais la conduire auprès du roi. Il lui donne une monture pour qu’elle puisse voyager plus à son aise et Zefi réalise qu’ici encore plus qu’ailleurs, les personnes de son peuple, les voyageurs, sont regardés comme de la vermine. Zefi n’en revient pas de voir autant de richesse quand les contrées de l’est du pays sont si pauvres à force de combattre les invasions du peuple voisin, sous la conduite de leur roi Genal.

Akeylah est le souffre-douleur de sa famille depuis que sa mère est morte en la mettant au monde. Son père est particulièrement violent avec elle et la jeune fille craint un jour de mourir sous ses coups. Désespérée, elle a eu recours il y a quelques semaines aux Arts Vulgaires, une forme prohibée de la magie du sang, pour empoisonner son père. C’est une Voyageuse qui lui a appris la manière de procéder. Il est impossible de revenir sur le sort une fois lancé : son père mourra, empoisonné par une goutte de son sang qu’elle lui a instillé durant le sort, tandis qu’elle gardera une cicatrice brillante à l’intérieur de la cuisse. Elle veille à toujours cacher sa cicatrice, trop identifiable, qui signerait sa mise à mort pour emploi illicite de la magie. Mais son père conserve une santé de fer et Akeylah doute de l’efficacité de la technique. 
Un matin, des soldats royaux viennent se présenter à sa porte pour la conduire auprès du roi. Akeylah d’abord effrayée, voit ensuite un moyen de fuir chez elle quand elle apprend qu’il s’agit d’une invitation du roi en personne.

Florencia (Ren) est la servante au service d’une noble ambitieuse, Sarella. Ren est intelligente et ambitieuse. Elle a entretenu une relation clandestine avec Danton, un jeune ambassadeur de l’Est. Quand elle apprend qu’il est de retour au palais, elle ne peut que se remémorer l’horrible trahison qu’il l’a obligée à commettre par naïveté.

Quand Akeylah arrive à Kolonya City, elle découvre que deux autres jeunes filles ont également été invitées par le roi qui ne tarde pas à leur annoncer qu’elles sont toutes les trois ses filles. Il est mourant ce qui explique qu’il les a fait venir auprès de lui. Depuis que Nicolen (le Prince d’argent), son fils unique, est décédé récemment, il veut s'assurer qu'un héritier de sa lignée hérite du trône.
Seule l’une d’entre elles pourra régner : durant les semaines à venir, elles vont donc être formées et celle qui en sera le plus digne sera choisie pour lui succéder. Akeylah comprend soudain pourquoi la malédiction qu'elle a lancée n'a pas tué son père : il ne s’agit pas de son père biologique mais en revanche, le roi l’est ! Elle réalise avec horreur que la malédiction qu'elle a lancée affecte le souverain au lieu de l'homme qui l'a traitée si cruellement.
Le roi leur annonce qu'elles participeront bientôt à la cérémonie du sang pour confirmer qu'elles sont ses filles et révéler ce fait au royaume. En attendant, elles ne doivent dire à personne pourquoi elles sont ici.

Zofi refuse ce rôle et se rend aux écuries pour voler un cheval et s'échapper. Elle choisit le plus beau, un étalon d'argent. Elle a besoin  d’interroger sa mère - la seule personne en qui elle a confiance pour répondre à ses questions - pour confirmer les affirmations du roi. Vidal, l'un des soldats qui a amené Zofi à Kolonya, l'arrête. Il lui dit qu’elle est libre de partir, mais ne peut voler le cheval qui a une valeur sentimentale puisqu’il appartenait à son ami le Prince d'Argent.
Cette information plonge Zofi  dans l’un de ses souvenirs : son ami Elex a été accusé d'avoir triché aux cartes par un soldat. Zofi a dû tuer l'accusateur quand il a suivi Elex pour le tuer. Elex a réalisé avec horreur qu’il s’agissait du Prince d’argent : pour éviter que son amie ne soit condamnée, il a pris la fuite, laissant croire qu’il était le coupable.

Ren va trouver sa mère pour pour qu’elle lui confirme ce qu’a dit le roi. Elle veut savoir pourquoi sa mère l’a élevée comme servante si elle est vraiment la fille du roi. Celle-ci lui répond que c'était pour sa sécurité et pour qu'elle puisse apprendre la valeur du travail. La plupart des leçons de vie qu’elle a apprises sur elle-même et la noblesse n’auraient jamais pu être apprises par une princesse choyée.

Contre toute attente, Danton revient à la cour. Ren ne peut s'empêcher en le voyant de repenser aux moments secrets passés ensemble dans une grotte, notamment lorsqu’il en a profité pour lui demander une faveur qu’elle n’a su lui refuser. Prétextant aider les habitants de l’est, Danton lui a demandé d'accéder aux papiers du roi pour déterminer quand et où la flotte de Davenforth prévoyait de jeter l'ancre. Danton a déclaré que de nombreuses vies innocentes seraient sauvées s'il pouvait obtenir cette information parce que les soldats avaient l'ordre de saccager la ville et d'y tuer les rebelles. Il voulait faire sortir tout le monde de la ville avant l'arrivée des soldats. Seulement, dès l’information obtenue, Danton est parti comme un voleur avant l'aube. Et au lieu d’aider les villageois de Davenforth, Danton et son parti ont tué 1 854 soldats kolonyans qui étaient là pour maintenir la paix, morts qui pèsent sur la conscience de Ren.

Akeylah fait la rencontre d’une jeune femme étrangère, Rozalind, avec qui elle se sent rapidement à l’aise.  Akeylah rejoint ses sœurs pour l’annonce du roi quand elle réalise qui est vraiment Rozalind : la nouvelle épouse du roi, la reine de Kolonya.

Le sang de chaque jeune fille est mélangé à celui du roi dans un bol, où il s’enflamme dans un blanc éclatant, confirmant leur filiation.
Chaque jeune fille commence à envisager la perspective de monter sur le trône et chacune y voit un moyen de défendre les intérêts de son peuple de naissance. La comtesse Yasmin, la sœur du roi, entend leurs échanges mais se montre très critique sur leur capacité à régner.

Quand Zofi revient dans sa chambre, elle trouve un mot tracé à la peinture argentée qui tend à prouver que quelqu’un sait qu’elle a tué le Prince d’argent. Elle détruit aussitôt l’accusation.

Akeylah est distraite pendant le bal, son attention revenant sans cesse vers Rozalind. Mais avant la fin de la soirée, Akeylah découvre sur un mur une inscription en lettres de sang : “Les graines sanglantes engendrent des récoltes sanglantes, ryesdottir.” Cette citation est tirée d'une comptine en dialecte tarik, une langue interdite, originaire de l'est. Le mot «seigle» signifiant roi et «dottir» signifiant fille. Celui qui a écrit ce message doit savoir qu’elle a maudit le roi.

Ren est la seule sœur à profiter de la soirée et à utiliser le bal comme une occasion de gagner du terrain dans sa quête de la couronne. Danton intervient alors qu’elle commence à danser avec un autre homme. Ren déteste la façon dont son toucher et sa voix l'affectent encore. Il essaye de lui parler du massacre, affirmant qu’elle ne connaît pas toute l’histoire mais Ren refuse de l’écouter.
Peu après, Ren reçoit un mot de Danton lui demandant de se rencontrer à leur ancien lieu de rendez-vous. Mais à son arrivée dans la grotte, Danton est introuvable. En revanche, le nombre 1 854 est écrit sur le mur à l’encre noire à l’odeur étrange. Ne reconnaissant pas le style de Danton, elle suspecte que quelqu'un d'autre sache ce qu'elle a fait.

Le lendemain, les 3 sœurs sont convoquées sur la base d'entraînement avec les soldats royaux, les Aiglons. Les sœurs sont étonnées de voir un jeune Aiglon utiliser les arts du sang deux fois de suite, alors qu'il devrait déjà avoir épuisé sa dîme. Le roi leur révèle qu'avec la pratique, les arts du sang peuvent être utilisés plus longtemps et combinés avec d'autres détenteurs à proximité. 
Le roi décrit différentes manières d’utiliser les arts du sang, leur montrant par exemple que l’on peut se camoufler, Yasmin faisant les démonstrations. Zofi veut immédiatement essayer. Elle se retrouve à affronter trois Aiglons. Elle bat les deux premiers. Le troisième est un meilleur combattant et un visage qu'elle connaît bien: Vidal. Zofi utilise ses réserves secrètes de sang pour renforcer ses pouvoirs et prendre le dessus sur lui. Elle est distraite pendant une seconde par un éclair d’un homme utilisant les arts du sang pour la vitesse. Personne d'autre ne semble le remarquer. Parce qu'elle est distraite, Vidal la bat. 

Ren se questionne sur l'identité du maître chanteur quand elle est témoin de la compétence de la magie du sang de sa sœur ou quand Aleylah interpelle Danton, affirmant qu’ils se connaissent car il a séjourné brièvement dans la demeure de son père. 
Ren prend Danton à part et celui-ci jure qu’il n’était pas au courant de ce qu’il allait advenir des soldats quand il a volé les informations dans le bureau du roi. Il semble sincère mais Ren sait qu'il peut être un menteur très convaincant. Elle essaie de le prendre au dépourvu en mentionnant le chiffre inscrit sur le mur de la grotte mais celui-ci semble sincèrement surpris. 

Alors que Ren et Zofi se retrouvent aux bains, l’une comme l’autre essaient d’analyser leurs paroles afin de percevoir si elles pourraient être le maître chanteur, sans qu’elles n’arrivent à en tirer de conclusion.

Akeylah profite de la richesse de la bibliothèque royale pour faire des recherches sur les arts vulgaires et tenter de découvrir comment annuler la malédiction sur le roi. Rozalind apparaît et flirte avec elle. 
Akeylah est surpris de découvrir qu’à Genal dont est originaire Rozalind, le nouveau roi est élu parmi les héritiers et non désigné en fonction du rang de naissance. Elle-même a refusé de concourir au titre, estimant que conclure un accord de paix à travers un mariage était un noble but. 

Ren se demande si le maître chanteur n’est pas Sarella, la noble qu’elle servait jusqu’à son changement de statut. Elle demande à son amie Audrina de passer au service de Sorella afin de pouvoir l’espionner.
 

Couchée dans sa chambre, Zofi reçoit la visite secrète d’Elex, venu aussitôt qu’il a appris qu’elle était une héritière. Il est venu pour convaincre Zofi de s'enfuir avec lui, ayant peur qu’elle soit tuée si son crime est découvert. Mais Zofi estime qu’elle doit rester car, en devenant dirigeante, elle aura un moyen d'aider leur peuple. Chacun restant campé sur ses positions, Elex repart. Mais à peine celui-ci s’est-il enfui par la fenêtre de sa chambre qu’elle entend les Aiglons s’agiter et découvre qu’il a été capturé. Quand elle s’approche, Vidal lui apprend qu'ils viennent d'attraper l'homme qui a tué le prince d'argent.

Alors que Rozalind regagne sa chambre, elle aperçoit une silhouette clignotante qui se rapproche d’elle à une allure stupéfiante. Toutefois, celle-ci disparaît au premier bruit, ne laissant derrière elle qu’un parchemin sur lequel l’auteur la menace : jamais ses mains tachées de sang ne toucheront la couronne. Elle doit regagner les contrées orientales sous peine que son secret ne soit révélé. 

Ne pouvant laisser son ami mourir, Zofi demande à Ren où se trouve l'entrée des cellules de prison. Elle lui avoue qu'Elex est un ami et qu’il est innocent. Ren accepte de lui donner ces informations en échange d’une faveur le moment venu. 
Zofi parvient à rejoindre la cellule d’Elex  puis l’aide à s’évader. Alors qu’ils sont aux portes de la ville, Vidal les arrête. Zofi le supplie de laisser partir Elex, lui jurant qu’il est innocent et qu’elle lui dira la vérité sur la mort du Prince d’argent sous un serment de sang, serment qui l’empêche de mentir. 
Vidal accepte et Zofi lui révèle qu'Elex n'a pas tué le prince d'argent mais que c’est elle. Lorsque Vidal demande les raisons, Zofi révèle que le prince a attaqué Elex, cherchant à le tuer. S’étonnant que le prince se soit abaissé à une telle façon de faire, Zofi lui répond que c’est parce qu'ils sont des voyageurs, un peuple qui sert toujours de souffre-douleur, en toute impunité. Vidal sait qu’il s’agit de la vérité puisqu'elle est sous serment de sang et la laisse partir, dissuadant même les autres Aiglons de chercher à rattraper Elex.  Elex demande à nouveau à Zofi de l’accompagner mais la jeune femme reste ferme sur le rôle qu’elle peut jouer.

Le lendemain matin, Ren reçoit un nouveau message de menace avec la date limite d’une fête pour renoncer à la couronne. Danton la rejoint peu après pour lui témoigner de son soutien dans son accession au trone mais la jeune femme n’est plus capable de lui faire confiance après sa trahison. 
Elle retrouve Zofi pour essayer de déterminer si elle est l’autrice des messages. Zofi demande s’il s’agit du premier message du genre, avouant qu’elle même en a reçu un également, évoquant quelque chose qui s'est passé dans l'Est. Avec ces découvertes, leurs soupçons se tournent vers la seule personne qui pourrait bénéficier de leur renoncement au trône : Akeylah.
Elles vont immédiatement la trouver pour la confronter mais Akeylah nie, allant jusqu’à leur montrer le parchemin qu’elle a conservé, prouvant qu’elle est également menacée. Elles en viennent à envisager à qui reviendrait la couronne sans arriver à une réponse puisqu’en l’absence d'héritier, les candidats des différentes régions s’affronteraient pour la couronne. Pourtant, les messages suggèrent un lien plus personnel, proche de la lignée royale et qui connaît parfaitement le palais pour pouvoir déposer ses menaces sans se faire prendre.

Le roi les amène à une audience publique où elles devront écouter les doléances du peuple. Ils se divisent en 3 groupes, Akeylah est avec le roi, Zofi est avec la reine tandis que Ren est avec Yasmin.
Ren et Yasmin écoutent les agriculteurs qui ne tardent pas à se plaindre et s'inquiéter de la peste qui détruit leurs cultures. Yasmin tente de les rassurer, affirmant que les chercheurs du roi travaillent sur un remède. Ren leur promet que le roi fournira de la nourriture à leur famille si les récoltes venaient à être perdues. Yasmin la corrige sèchement, affirmant que s’ils font cela, il n’y aura pas assez de nourriture pour les nobles et Ren est consternée de constater combien les riches s’accrochent à leur privilèges même si cela revient à laisser des gens mourir. 

Dès qu’elles le peuvent, les sœurs partagent leurs réflexions sur l’identité du maître chanteur. Sans information valable, elles en viennent à se dire qu’elles pourraient faire surveiller le courrier et les appartements de Zofi puisqu’elle est la seule à ne pas avoir reçu de 2ème lettre de menace. 

Zofi retrouve Vidal dans les écuries pour le remercier de ce qu’il a laissé faire la nuit d’avant. Mais alors qu’ils parlent, Zofi voit Vidal se transformer en Nicolen qui la menace de révéler son secret si elle ne quitte pas la ville d’ici 3 jours. Elle reprend conscience avec Vidal à ses côtés, persuadée que son esprit lui joue des tours. Par précaution, elle en parle toutefois à ses sœurs. Akeylah pense que la vision était probablement une projection mentale, un art vulgaire rare. Elles sont stupéfaites de cette découverte puisque seule une personne liée par le sang, dans les quatre générations, peut exécuter un art vulgaire sur elle.

Les sœurs sont appelées à assister au Conseil royal. Le sujet des récoltes est abordé et le roi propose que tout le monde se serre la ceinture en prévision de la pénurie. Danton fait toutefois remarquer que la ville royale de Kolonya ne semble pas partie pour emprunter ce chemin avec le festin extravagant qui se prépare. Akeylah, appuyée par Ren, suggère que pour une fois, la fête soit moins fastueuse pour témoigner de leur prise de conscience, ce que le roi accepte. 
Danton poursuit les revendications en protestant contre les sanctions qui pèsent sur les régions orientales. Le roi estime que c’est à Danton de faire respecter l’ordre mais celui-ci ne peut que comprendre les actions de son peuple qui meurt de faim. 

Rozalind surprend Akeylah en venant la féliciter après le Conseil de sa prise de position. Elle lui rapporte qu’elle a surpris des échanges entre le roi et sa sœur où Yasmin affirmait qu’aucune des 3 héritières n’était apte à monter sur le trône. Akeylah réalise que Yasmin a toutes les “qualifications” pour être leur maître chanteur.

Ren rend visite à sa mère pour évoquer les changements des derniers jours. Celle-ci lui apprend qu’elle a travaillé au service de Yasmin il y a quelques années et qu’elle était très étrange : il n’était pas rare qu’elle se parle à elle-même ou tombe soudainement en transe. 

Danton retrouve Ren dans ses appartements, bien décidé à la reconquérir. Il découvre un jeune garçon aux abords de la chambre, portant une petite fiole sphérique contenant du sang. Interrogé, il leur révèle qu’il a été payé pour l’apporter et la cacher dans la chaussure de Ren. Danton et Ren n’ont aucune idée de quoi il retourne mais s'interrogent sur un lien avec les arts vulgaires puisque cela inclut du sang.

Rozalind aide Akeylah à trouver des informations sur le plan de Yasmin depuis qu’elle l’a entendue en parler au roi.  Dans ce but, elle la conduit à l'Université kolonienne des Arts du Sang, dans le bureau d’un acolyte. Il raconte à Akeylah une histoire entendue de son mentor, Casca, à propos de Yasmin. Les deux ont longtemps travaillé ensemble quand son mentor est tombé soudainement malade. Il a révélé sur son lit de mort à son élève qu'il avait été empoisonné avec du venin spectre, un poison utilisé par les Aiglons contre les ennemis de Kolonya, et auquel eux seuls ont accès. Il était également persuadé d’être la victime de visions provoquées par les Arts vulgaires. Il pensait que c'était Yasmin qui l’avait empoisonné. 17 ans auparavant, elle lui avait demandé de lui enseigner les Arts Vulgaires, ce qui est interdit. Il l’a fait, expliquant vaguement avoir appris à l’aide d’un livre que les rois aiment à la bibliothèque. Il a conservé le secret durant toutes ces années. Pourtant un événement a dû déclencher son empoisonnement. Casca affirmait qu’il devait y avoir une cicatrice sur le corps de Yasmin qui prouvait l'utilisation des Arts vulgaires.
  

Rozalin remercie l'acolyte qui la remercie à son tour des informations reçues. Une fois seules,  Akeylah lui demande ce qu’elle a confié à l’acolyte pour obtenir ces révélations. A l’abri dans ses appartements, Rozalind lui montre qu’elle est capable d'utiliser les Arts du sang et de dîmer, quand bien même elle est génalaise. Cela ne devrait pas être possible et Akeylah craint le fanatisme des acolytes à cette nouvelle. Rozalin n’a trouvé que ce moyen pour aider Akeylah même si cela la met en danger. Les deux jeunes femmes s’embrassent avant qu’Akeylah ne mette fin au baiser par crainte que Rozalind n’aperçoive sa cicatrice. 

De nouveau réunies, les sœurs confrontent leurs découvertes. Zofi examine la fiole de sang et craint que quelqu'un d'autre n’ait réussi à trouver un moyen de mettre en bouteille les arts du sang. Si tel est le cas, les voyageurs pourraient perdre l'avantage d'utiliser plusieurs dîmes d'affilée. Akeylah raconte de son côté ce qu’elle a appris sur Yasmin. Pour confirmer leurs soupçons, Zofi espionnera Yasmin.

Zofi se faufile dans la chambre de Yasmin et trouve un élément de preuve: une lettre de Yasmin à son père disant qu’elle devrait être la dirigeante au lieu de son frère. Elle montre aussitôt sa découverte à ses sœurs afin de comparer les écritures qui sont identiques. Mais au lieu de les rassurer, elles trouvent ces preuves un peu trop évidentes : pourquoi Yasmin garderait une lettre aussi accablante dans sa chambre?

Lors de la soirée, Lexana invite Ren à son mariage, lui apprenant que son fiancé n’est autre que Danton…  Ren est furieuse contre Danton mais aussi contre elle d’avoir eu la bêtise d’accorder de nouveau sa confiance au jeune homme.

Décidées à confondre leur tante, elles attirent Yasmin à l’écart des invités de la fête. Elles lui montrent le doigt de l’acolyte Casca récupéré sur son corps, toujours orné de la bague qui l'empoisonnait lentement. Yasmin ne confirme ni ne nie leurs accusations, affirmant seulement avoir  toujours travaillé pour protéger ce royaume et sa famille. Les jeunes filles lui font promettre d'arrêter les menaces qui pèsent sur elles : elles garderont son secret si elle garde les leurs. A aucun moment, Yasmin ne confirme être leur maître-chanteur, mais accepte leurs conditions.

De retour parmi les invités, Zofi accorde une danse à Vidal luttant contre son attirance pour le soldat, par loyauté envers Elex. Il lui confie croire ce qu’elle a dit sur le traitement des voyageurs et ne pas être en accord avec cela, avant de se pencher pour l'embrasser. 

Akeylah remercie Rozalind d'avoir exhumé le corps de l'acolyte pour récupérer le doigt pendant qu'ils dansent. Rozalind lui apprend que l'acolyte a prélevé un échantillon de son sang afin de retracer sa lignée et a confirmé qu'elle était une Génalaise pur sang.

Alors que Ren s’entretient avec son père, le roi Andros s’effondre. Alors que Rozalind vient s'occuper du roi, Ren se précipite retrouver ses sœurs et découvre la foule attroupée : la comtesse Yasmin est morte, assassinée ou suicidée, son corps précipité au bas des falaises qui bordent les jardins.

Les sœurs sont confinées au château jusqu'au jour des funérailles. Des rumeurs circulent sur la mort de Yasmin et sur la maladie du roi. Selon la coutume, elles se rendent à Nécropole, une ville dans la ville, qui sert de cimetière pour la noblesse de Kolonya. La tradition dit que la famille doit intercepter l’âme du décédé pour assurer son passage dans l'au-delà. Le roi essaie de le faire mais n’est pas assez fort. Les trois sœurs se proposent pour le remplacer.

De retour auprès de Rozalind dans la bibliothèque, Akeylah lui dit qu’elles doivent cesser leur relation par respect pour le roi. La jeune reine lui assure qu’il s’agit d’un mariage de convenance, politique. Le roi partage ce point de vue. Subitement, une hallucination s’empare d’Akeylah où elle voit son père adoptif la menacer.
Elle revient au présent, Rozalind à ses côtés. Un livre de chansons d'amour de Kolonyan gît sur le sol. Cela rappelle à Akeylah les propos de l'acolyte sur quelque chose caché dans la bibliothèque, dans le livre que les rois aiment le plus.
Elle découvre alors un morceau de papier glissé à l’intérieur du livre, écrit de la main de l’acolyte Casca avant son décès. Il y évoque un art vulgaire qui n'était autrefois qu'un art du sang et qu'il tente de rétablir comme tel. Il s’agit d’une dîme  qui consiste à mélanger le sang de deux personnes pour qu’elles ne deviennent qu’un.  Le sort fonctionne d’autant mieux que les personnes sont proches parents. Cette dîme permet d’entendre les pensées et de ressentir les sentiments de l’autre. Cette nouvelle explique beaucoup de choses sur le comportement de Yasmin et du roi. Cette connexion peut être une bénédiction et une malédiction. C’est un écho qui ne peut pas être annulé une fois installé.
 

Alors que Ren prend un bain, elle plonge dans une hallucination comme ont vécu ses sœurs. La sienne se déroule au moment où les Aiglons sont attaqués et tués à Davenport. Lorsqu'elle ressort de la vision, elle est sous l'eau, coincée sous la surface.
Une voix résonne dans sa tête, la prévenant qu’elle devrait mourir comme le mérite un imposteur. Elle entend ensuite la voix affirmer qu’il est temps de prendre sa place, de laisser la place au véritable héritier. Le corps de Ren devient froid et lourd, avant que tout ne devienne noir.
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AVIS LA VIE VUE D'EN BAS

21/4/2021

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Titre : La Vie vue d'en bas

Auteur : Stacey Lee

Editeur : Editions Milan

Nombre de Pages : 393

Date de Parution :
17 mars 2021

Mon Avis : (Garanti sans spoilers)

Stacey Lee est une autrice américaine dont les œuvres mêlent fiction contemporaine et historique. Deuxième roman de l'autrice traduit en français, La vie vue d'en bas nous entraine dans l'histoire des migrants chinois au lendemain de la guerre de Sécession.

Dans ce roman, nous découvrons Jo Kuan, une jeune femme de 17 ans, descendante des premiers migrants chinois aux Etats-Unis, dans la ville d'Atlanta à la fin du 19ème siècle. Jo, modiste aux doigts de fée, est pourtant renvoyée malgré son talent, parce qu'elle est une femme chinoise à la langue intelligente un peu trop déliée : il n'est pas bien vu par la bonne société d'Atlanta qu'une femme, qui plus est de couleur, puisse se permettre d'avoir un peu trop de sens de la répartie... Jo se retrouve contrainte de redevenir domestique dans l'une des maisons bourgeoises, sous la coupe de la jeune Caroline Payne, qui ne la porte pas dans son cœur.
Mais le soir, cachée dans le petit sous-sol où elle habite avec son père adoptif, Jo décide de lutter contre les nombreuses injustices qu'elle observe, en envoyant des articles à un journal local, signée du doux nom de Miss Sweetie, articles dans lesquels elle égratigne avec humour et subversivité les travers de la bonne société. Chroniques qui ne tardent pas à avoir leur petit succès, auréolé d'un parfum de scandale.

Cette histoire prend place à un tournant de l'histoire américaine, quelques années après la fin de l'esclavagisme et l'obtention des maigres droits par les personnes noires, et juste avant l'arrivée des lois ségrégationnistes. Au milieu de tout cela, on découvre l'histoire de ces migrants chinois qui ont peu ou prou remplacé les esclaves noirs, avec des conditions de vie inhumaines. Cantonnés aux métiers les plus difficiles, sous payés en raison de leur couleur de peau, et interdits de faire venir leur famille auprès d'eux.

Entre ces grands faits, on entrevoit les mouvements des suffragettes, ces mouvements féminins qui ont œuvré notamment pour le droit de vote des femmes. On en découvre également les tristes dessous, avec ces femmes blanches qui refusaient de s'allier à des femmes de couleur, quand bien même elles cherchaient à obtenir les mêmes droits.

Jo est une héroïne à laquelle on s'attache immédiatement : elle est intelligente, déterminée, et entend bien se battre pour ses proches et amis. Sa plume est doucement caustique et il est intéressant de voir comment elle utilise ce qu'elle vit pour alimenter ses chroniques avec un style incisif masqué derrière d'intelligentes métaphores.
Elle utilise avec intelligence les colonnes du journal pour pointer avec humour et sarcasme les problèmes de société, notamment les injustices qui touchent les femmes et les personnes de couleur. Ces mots subversifs provoquent l'agitation de la société d'Atlanta, qui voit certaines femmes oser chevaucher une bicyclette ou questionner le sens d'un mariage, tandis que d'autres cherchent à pendre haut et court cette femme qui sème le trouble avec ses idées.

Ce roman est un véritable voyage dans le temps puisque Stacey Lee s'appuie sur des faits historiques réels, auxquels elle a ajouté quelques notes en fin de roman pour préciser certains éléments, notamment les lois ségrégationnistes qui ont frappé les personnes noires mais aussi les sino-américains. C'est un pan de l'histoire américaine assez méconnue je pense pour les européens et cette fiction historique est une excellente façon de se pencher sur ces faits.

Le style est fluide, l'autrice adoptant un rythme tranquille pour nous plonger dans cette histoire dont on devine assez facilement certaines révélations ou directions de l'intrigue. C'est sans doute le point faible de cette histoire qui, malgré l'importance des thématiques abordées, manque de tension dramatique. Tous les éléments sont présents pour avoir un récit qui nous prenne aux tripes quand on découvre les injustices flagrantes, le racisme assumé, mais l'autrice choisit des voies de résolution un peu trop faciles et, au final, manquant de réalisme au regard des mentalités de l'époque.
La vie vue d'en bas est une fiction historique agréable qui met en avant l'histoire des premiers sino américains, mais aussi les combats féministes et anti ségrégationnistes de la fin du 19ème siècle. Un roman aux thématiques importantes qui manque toutefois d'un peu de tension dramatique pour être véritablement parfait, mais qui se laisse lire avec plaisir.
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... Bonne Lecture ...

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Je remercie les Editions Milan
pour leur confiance

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AVIS AMERICAN ROYALS T.2

20/4/2021

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Titre : American Royals T.2 - Sa Majesté

Auteur : Katharine McGee

Editeur : Editions Lumen

Nombre de Pages : 501

Date de Parution :
04 février 2021

Mon Avis : (Garanti sans spoilers)

De la romance sur fond d'uchronie, une réflexion sur la monarchie et sa modernisation, des destinées bousculées par des devoirs à tenir…voilà ce que nous promet la duologie American Royals ! J'avoue avoir été curieuse de découvrir cette saga pour la partie uchronique et force est d'avouer que cet aspect est surtout le background de cette histoire, le roman se concentrant principalement sur les amours contrariées des héritiers de la couronne américaine. Pas trop ma tasse de thé à la base, pourtant je dois reconnaitre que je me suis laissée prendre aux jeux de amours tiraillés entre devoir et rébellion de ces héritiers.

Après ma bonne surprise du tome 1, c'est avec un plaisir certain que j'ai débuté la lecture de cette suite et fin de saga. On retrouve dans cette suite la même dynamique que celle mise en place dans le premier tome, avec un aspect politique mis en arrière-plan, même si l'autrice aborde au passage les difficiles changements de mentalité des royautés, la difficulté de se moderniser et le poids des protocoles et des attentes (et idées reçues) du peuple.
On retrouve également le poids des aspirations individuelles des héritiers qui ont finalement peu de liberté pour pouvoir être ceux qu'ils souhaitent réellement.

J'ai frémi pour certains couples du tome 1 et j'attendais de voir comment l'autrice allait résoudre tout cela, vu les situations inextricables dans lesquelles elle laissait ses personnages. Katharine McGee a fait un choix étonnant pour cette suite puisqu'elle donne l'impression d'avoir mis dans un pot tous les noms de ses protagonistes, d'avoir allégrement secoué le tout, avant de nous proposer de nouvelles combinaisons.
Dans l'ensemble, ce choix fonctionne. Pourtant, on se retrouve déstabilisé par ces personnages qui aimaient profondément leur partenaire dans le T1 et qui sont capables de retomber tout aussi rapidement amoureux dans ce second tome d'autres personnes.

Ajoutez à cela que les dynamiques d'au moins 3 des couples sont les mêmes, et vous obtenez une lecture plaisante mais qui manque du charme du premier tome. Quant au 4ème couple, il m'a semblé plus en retrait tout au long de ce second opus, l'autrice ne nous livrant que le point de vue du personnage féminin, avec une conclusion qui m'a pas mal déroutée. Cette fin est sans doute trop facile, avec un protagoniste féminin manipulatrice, qui échappe plutôt bien aux conséquences de ses actes. Certes, l'autrice nous la présente victime d'une pression familiale, mais elle balaie assez rapidement toutes les choses odieuses qu'elle a pu commettre. De quoi vraiment déconcerter la lectrice que je suis.
American royals est une saga sympathique, qui à l'instar de La Sélection, utilise un postulat historique intéressant (l'établissement d'une monarchie américaine) mais sans véritablement l'exploiter. Ce roman est une succession de romances sympathiques qui profite de l'occasion pour pointer les quelques aspects difficiles du statut d'héritiers amenés à succéder à leurs parents. Une duologie agréable pour les amateurs du genre.
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... Assez Bonne Lecture ...

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AVIS SŒURS DE SANG T.2

19/4/2021

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Titre : Sœurs de sang T.2 - Feu sacré

Auteur : Nicki Pau Preto

Editeur : Editions Lumen

Nombre de Pages : 758

Date de Parution :
08 octobre 2020

Mon Avis : (Garanti sans spoilers)



L'envol du Phénix, premier tome de la saga Sœurs de sang, est roman à la mythologie attirante mais que je n'avais pas trouvé sans défaut. J'avais d'ailleurs hésité à poursuivre la saga jusqu'à la moitié du premier tome qui souffrait de trop de longueurs à mon goût. Heureusement, les éléments finaux et le dynamisme insufflé par Nicki Pau Preto avait su faire évoluer mon avis. Si l'autrice avait mis du temps pour véritablement lancer son intrigue, j'espérais qu'elle poursuivrait sa saga sur ce nouveau rythme épique.

Comment vous dire que cette attente a été vite soufflée en démarrant Feu sacré. J'ai mis plus de 2 mois pour venir à bout des quelques 760 pages de cette histoire, la faute au manque d'intérêt… A ma grande tristesse, j'ai retrouvé le même phénomène que pour le T1, à savoir une intrigue qui n'avance pas durant 600 pages et seulement les 150 dernières pages pour nourrir mon appétit de lectrice.

Pourtant, ce second tome n'est pas dénué d'actions. L'autrice nous plonge fréquemment au cœur des attaques ourdies par l'empire pour faire basculer l'opinion populaire contre les dresseurs de Phénix. On assiste aux machinations qui se déploient pour s'emparer du pouvoir, à la révélation de secrets qui bousculent la destinée des personnages. Non, ce sentiment d'extrême lenteur ne tient pas au contenu même de l'histoire mais véritablement au style de l'autrice qui peut décliner sur plusieurs pages une idée que le lecteur a saisi en quelques lignes. J'ai eu un sentiment intense de redondance de pensées des personnages.

Même la narration chorale n'est pas parvenue à contrecarrer ce défaut puisqu'à chaque fois que l'autrice changeait de point de vue, elle avait tendance à revenir sur des évènements antérieurs que l'on avait déjà découverts à travers le regard d'un précédent personnage, sans apporter un angle de vue nouveau.

Les personnages restent sur les mêmes dynamiques même si on les voit évoluer tout de même un peu. Toutefois, hormis Val, ils adoptent tous le même genre de dynamique psychologique ce qui contribue à renforcer ce sentiment de longueur, puisqu'aucun ne provoque véritablement de surprise. Même le cadre mythologique de cette histoire avec les phénix reste peu exploité puisque l'autrice se cantonne à n'en faire que des montures plus intelligentes que les autres animaux mais sans donner une véritable place ni une véritable personnalité à ces créatures intelligentes.

L'histoire reste donc assez convenue, les quelques révélations qui nous sont apportées ne parvenant pas à équilibrer le tout. Pourtant, les 150 dernières apportent enfin le rythme et les tensions que l'on espère depuis le début mais il est tellement dommage que cela arrive aussi tard…!
Feu sacré est une suite qui adopte le même schéma que L'Envol du phénix avec un style très "dilué" qui donne un récit avec beaucoup de longueur, même si la fin rythmée contrebalance ces défauts. Si j'ai accepté cette façon de faire de l'autrice avec le T1 en me disant que c'était pour mettre en place son univers, j'ai été déçue de retrouver cette même façon de procéder dans la suite. Je m'arrête donc là dans cette saga qui présente des éléments sympathiques mais dont le rythme a eu raison de ma patience.
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... Trop de Longueurs ...

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Je remercie les Editions Lumen
pour leur confiance

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