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Mon Avis sur LE PASSAGEUR T.1

30/7/2018

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LE PASSAGEUR T.1 - Le Coq et l'enfant

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Auteur : Mel Andoryss

Éditeur :
Éditions Lynks

Nombre de Pages : 280

Date de Publication : 16 mai 2018

Mon Avis : (Garanti sans spoilers)


Au premier regard, Le Passageur offre un packaging parfait qui m'a tout de suite séduite : la couverture est sombre, mystérieuse, un brin angoissante, le résumé intrigant, bref ! Tout ce que j'aime. Pour finir de me convaincre de me jeter sur ce livre (s'il fallait encore une excuse… 😉), Le Passageur était l'occasion de découvrir la toute jeune maison d'édition Lynks. Et ça aussi, c'était une excellente raison !

Matéo Soler est un lycéen presque ordinaire. Presque, parce que malgré son assiduité en cours, sa discrétion et sa volonté farouche de réussir pour faire honneur aux sacrifices que son frère consent pour lui et sa sœur afin qu'ils puissent poursuivre leur scolarité, il est un Rom. Sa famille fait partie des Sintis, les Roms sédentarisés, mais cela ne suffit pas à changer le regard que portent sur lui certains enseignants ou camarades de classe qui projettent sur lui leurs a priori. C'est d'autant plus difficile à vivre que leur sédentarité les a mis au ban de la communauté Rom. C'est donc écartelé entre deux modes de vie qui le rejettent que le jeune homme avance.

Son foyer n'est pas plus réconfortant : sa mère et sa grande sœur sont décédées alors qu'il était tout jeune et son père tient le jeune homme pour responsable. L'homme est plein de rancœur et de haine pour son fils et Matéo ne conserve son droit de vivre dans l'appartement familial que grâce à la présence protectrice de son grand frère Diego.

Matéo, passionné de littérature, est peu expansif voire taciturne. Dans sa tête bouillonne tout un tas d'émotions mais tout cela reste tu et le jeune homme fait le dos rond face à son père ou les camarades qui le harcèlent. C'est à ce prix que perdure l'équilibre précaire de sa vie. Cet équilibre fragile vole en éclat le jour où il croise un mulo, le fantôme d'une fillette. Il réalise dans le même temps qu'il est poursuivi par les pleurs de désespoir d'un trushal odji, un mort en peine. Le doute n'est plus permis : Matéo est un Passageur, une personne amenée à servir les morts qui ne trouvent pas leur chemin. Matéo n'a d'autre choix que de trouver comment aider cette âme s'il ne veut pas sombrer dans la folie. Sauf qu'ayant grandi loin des traditions Roms, c'est seul qu'il va devoir découvrir qui est cet esprit qui le hante et remonter dans le passé pour le sauver…

A la façon des romans de Silène Edgar ou de Paul Beorn, Mel Andoryss nous embarque dans un récit contemporain avec des incursions dans le passé. Le choix de la période historique (que je vous laisse découvrir) est passionnant car même si elle est souvent évoquée, j'ai eu le sentiment de réellement la découvrir avec ce roman. L'autrice nous plonge avec Matéo au cœur de ces évènements qu'on découvre ô combien dramatiques.

A la façon des tragédies grecques, le lecteur sent en permanence la menace planer autour de Matéo et on perçoit beaucoup de mélancolie autour du jeune homme. Les deuils qui ont jalonné son enfance, ce père absent qui en est venu à détester son fils, la perte d'identité culturelle du jeune homme nous plongent dans une ambiance qui ne peut que happer le lecteur. Le jeune homme est touchant dans sa volonté de faire au mieux tout en se retrouvant livré à lui-même, sans figure rassurante pour le guider, hormis le fantôme de cette fillette.  

L'attention du lecteur ne décroche jamais tant on est pris entre la volonté de comprendre le drame familial qui a touché la famille Soler et savoir si Matéo va découvrir l'identité du défunt errant et pourra l'aider.
Les personnages principaux et secondaires sont très travaillés et leurs relations et interactions sonnent justes. C'est avec émotion qu'on voit Matéo se débattre avec les blessures de son passé, murir au fur et à mesure que son rôle de Passageur s'affirme et comprendre dans les dernières pages comment tout est lié.

S'il fallait un dernier argument pour vous convaincre de découvrir Le Passageur, c'est que, bien que le roman soit sous-titré "tome 1", Le Passageur peut tout à fait se lire comme un one-shot. L'autrice offre une conclusion Au Coq et l'enfant et le second tome, en cours d'écriture, sera sans doute l'occasion de découvrir une nouvelle âme à aider.

Pour conclure, Mel Andoryss nous embarque dans un récit qui mêle secret familial, traditions roms, plongée dans un pan de notre histoire peu connu auprès d'un jeune homme sensible et terriblement attachant. J'ai hâte de retrouver Matéo et ce folklore dont je n'avais jamais entendu parlé et voir ce que l'autrice nous réserve pour la suite.
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Mon Avis sur CEUX DES LIMBES

29/7/2018

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CEUX DES LIMBES

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Auteur : Camille Brissot

Éditeur : Éditions Syros

Nombre de Pages : 474

Date de Publication : 5 avril 2018


Mon Avis : (Garanti sans spoilers)

J’ai découvert Camille Brissot avec La Maison des reflets que j’ai beaucoup apprécié. J’avais trouvé sa façon de questionner le deuil au travers des nouvelles technologies très pertinente et très touchante.  J’ai acheté pour mon ainé Le Club des métamorphes (qu’il faut que je lise…) et quand j’ai découvert Ceux des Limbes, un roman post apocalyptique (j’adore le post apo !!!!), je ne pouvais que craquer.
 
Dans un futur plus ou moins proche, l’humanité n’est plus. Les Limbes, une terrible maladie a tué et transformé les survivants. Coincés entre le monde des vivants et le monde des morts, les infectés se déplacent en horde, en quête de proie.
Les derniers rescapés se sont établis sur une montagne nommée le Mont-Survie. Au gré des 17 étages qui la compose, la vie et la hiérarchie humaine se sont reconstituées, les étages inférieurs habités par les ouvriers tandis que le sommet est gardé pour les professions intellectuelles prisées. La vie est relativement sécure sur la montagne grâce aux pièges et fortifications mis en place et il est rare que les Limbes débordent les défenses. La dernière fois remonte à 10 ans alors qu’Otolan n’avait que 5 ans. Avec ses parents, il vivait dans les maisons les plus proches de l’extérieur et quand une horde gigantesque a attaqué la montagne, ses parents ont péri rapidement. Oto lui est resté caché sur un toit plusieurs jours, tuant les Limbes qui tentaient de l’approcher. Quand les sentinelles l’ont retrouvé, c’est en véritable héros qu’il a été conduit au sommet de la montagne. Mais de cela, Oto n’en garde aucun souvenir. Le traumatisme a été tel, qu’il ne se souvient même plus du visage de ses parents. Et si tout le monde le considère depuis comme un héros, lui se sent un imposteur.

A 15 ans, les garçons et filles du Mont-Survie sont envoyés à l’extérieur pour réaliser un périple d’une dizaine de jours. Armés d’arbalètes, de protections plus ou moins de fortune et d’une capsule de poison en cas de contamination, les jeunes doivent survivre et expérimenter la dangerosité de l’extérieur avant de devenir adulte.
Oto est exempté de ce rite initiatique à cause de son passé. Lui est déjà un survivant. Seulement, tout change quand il réalise que sa petite amie Naha sera de la prochaine expédition. Et qu’elle sera en compagnie de Rostre, une vraie brute qui a toujours détesté Oto. Le jeune homme ne peut se détacher d’un mauvais pressentiment et réalise que s’il veut protéger les siens et savoir qui il est vraiment, il va devoir affronter des épreuves qu’il voulait éviter et faire face à son passé.

Ceux des limbes est un roman YA qui reprend les codes du monde post-apocalyptique de manière efficace. Avec Otolan, le lecteur se retrouve embarqué dans le monde très restreint mais rassurant du Mont-Survie où l’extérieur est source de danger mais également de perspectives : qu’y a-t-il au-delà de la montagne ? Comment était le monde auparavant ? Et s’il existait d’autres survivants ailleurs ? Et si un remède avait été trouvé… Le roman est axé sur l’action et sur la survie et le lecteur est tenu en haleine jusqu’à la fin.

Au second plan, se dessine une autre trame où le lecteur se questionne sur l’équilibre et la justesse du système sociétal recréé sur le Mont-Survie. Quand la survie de l’humanité est en jeu, quelle place reste-t-il pour l’individu ? En suivant les réactions des jeunes livrés à eux-mêmes loin du regard des adultes, on s’interroge sur ce qui constitue notre humanité et on sourit tristement quand on assiste à la déshumanisation complète de ces adolescents face aux nouveaux infectés. Les frontières très marquées entre les humains et Les Limbes s’estompent peu à peu, nous amenant à se demander qui est au final le plus sauvage.

Certains aspects du roman ne sont pas sans rappeler Sa Majesté des mouches de William Golding (qui, au passage, m’avait marqué, voire traumatisé, quand je l’ai lu à 12 ans). Face aux instincts de conservation, le vernis sociétal peut craquer rapidement pour laisser place à une organisation tribale et sauvage. Camille Brissot nous rappelle que tous les sentiments négatifs tels que la peur, l’envie, l’orgueil ou le désespoir peuvent amener à des conduites extrêmes et que c’est un combat de conserver son humanité quand sa survie est en jeu. Quand la société n’est plus, quelles valeurs vont faire de nous des humains ?

Du côté des personnages, les caractères sont assez marqués ce qui nous permet de voir assez rapidement les forces en jeu : qui du jeune homme sage des basses classes, de la jeune fille de bonne famille pas si parfaite, de l’aventurier qui privilégie la violence ou du héros malgré lui, va avoir sa place dans ce nouveau monde ? Le lecteur réalise vite que dans un monde où tout est à reconstruire et où sa vie est menacée chaque jour, il est difficile de savoir qui on souhaite être à tout juste 15 ans.

Ceux des Limbes est un roman d’actions et d’aventures qui tient ses promesses. S’il s’agit en premier lieu d’un récit qui s’appuie sur un schéma post apocalyptique assez classique avec des personnalités typées, il s’agit aussi d’un récit qui veut faire réfléchir ses lecteurs. Face à une maladie qui nous ramène à un état animal et instinctif, quand la survie de l’homme est en jeu et que tout est à réinventé, quelles valeurs et comportements vont rester porteurs d’humanité.
 « Le salut de l'humanité réside en chacun de nous, non pas dans un système, une croyance, ou à l'intérieur d'une frontière donnée. L'ennemi n'est pas au-dehors, mais en dedans ». Cette citation qui résume parfaitement Ceux des limbes est justement tirée des notes de William Golding. Comme quoi certains questionnement restent intemporels…
 
 

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... Très bonne lecture ...

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Mon Avis sur LA SIRÈNE ET LA LICORNE

25/7/2018

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LA SIRÈNE ET LA LICORNE

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Auteur : Erin Mosta

Éditeur :
  Editions Rageot

Nombre de Pages : 272

Date de publication : 20 juin 2018

Mon Avis : (Garanti sans spoilers)


Bien que ce fut l'un de mes styles de prédilection durant des années, je ne lis plus que rarement de la romance. Quand c'est le cas, je me dirige vers des titres très connus et plutôt new adult. La Sirène & la licorne est donc une jolie entorse à mes habitudes. Mais l'été approchant, cette jolie couverture et son résumé accrocheur m'ont donné envie de découvrir ce titre.

La sirène et la licorne c'est l'histoire d'Elisabeth dite Lili et de Cris(telle). Lili vit en banlieue parisienne. C'est une artiste dans l'âme, passionnée de maquillage et d'effets spéciaux cinématographiques. La jeune fille est une licorne : sa vie n'est que paillettes, couleurs, vêtements girly. Dans les apparences, elle assume parfaitement son style coloré et décalé, ses goûts atypiques et laisse glisser sur elle les regards curieux ou réprobateurs. Mais malgré l'apparente solidité qu'elle essaye d'afficher devant tout le monde, c'est une jeune fille extrêmement sensible qui est vite blessée par les remarques des autres. A cet égard, son année scolaire a été très difficile puisqu'elle a fait l'objet de harcèlement sur les réseaux sociaux. C'est donc avec le besoin de se faire oublier qu'elle part durant les vacances d'été chez sa tante dans les Charentes maritime, cette tante qui elle-même semble toujours avoir vécue comme une marginale.

Cris a le même âge et vit à Paris. Cris c'est une sirène : depuis toujours, elle passe ses vacances dans la même station balnéaire, passionnée de navigation. Elle ne se sent bien que dans l'eau ou sur le pont d'un bateau. Mais cette année est différente des autres. Elle aussi débute ses vacances après avoir vécu une année difficile. Elle aussi attend beaucoup de ses vacances pour espérer se retrouver et s'épanouir de nouveau.
La Sirène et la licorne c'est l'histoire de leur rencontre, de leur amitié puis de leur amour. C'est l'apprentissage parfois douloureux qui nous permet d'être enfin soi, de réussir à s'émanciper du regard et du jugement des autres pour enfin oser être qui l'on souhaite être, tout simplement. Apprendre ce qui compte vraiment, ce qui a de l'importance.

Cette romance, par son abord très simple et authentique m'a énormément touchée. La plume d'Erin Mosta est très facile, fluide, pleine de douceur et je me suis beaucoup retrouvée dans les questionnements, les inquiétudes et les fragilités des deux héroïnes. L'adolescence est vraiment une étape difficile et je suis toujours émue de lire des récits où on voit s'épanouir de belles personnalités avec une vraie richesse intérieure. Lili et Cris sont loin des héroïnes adolescentes clichées qui fleurissent dans les séries ou romans YA, ce qui les rend terriblement attachantes.

Même si ce type de récits est nécessaires, l'affirmation de l'homosexualité des héroïnes n'est pas au centre de ce roman. Leur choix amoureux est naturel, une évidence et là encore, ça fait plaisir de voir autant de simplicité. Leur amour naissant est touchant et va se montrer salvateur pour les deux jeunes filles, les aider à guérir de leurs blessures et leur permettre d'avancer. Un peu comme un papillon sortant de sa chrysalide, les deux jeunes filles vont murir et se détacher des liens du passé qui les empêchent d'être pleinement heureuses.
Les personnages secondaires ont une place importante dans le déroulement de ce récit. Ils montrent combien l'amitié, la famille sont essentiels et combien les non-dits et l'empêchement d'être soi peuvent être destructeurs. 

Le seul regret qu'il me reste au terme de ma lecture est que l'histoire s'achève un peu vite : je me suis beaucoup attachée à ces deux jeunes filles et j'aurais aimé continuer à les suivre encore un peu, voir comment leur amour et ce qu'elles ont vécu allaient influencer leur vie. Mais c'est peut-être aussi le charme de ce roman : nous offrir une jolie parenthèse le temps d'un été, nous rappeler combien certaines rencontres et expériences peuvent bouleverser toute une vie et faire grandir…
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Je remercie les Éditions Rageot et Netgalley France
pour leur confiance

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Mon Résumé détaillé de HALF BAD T.1

23/7/2018

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Titre : Half Bad T.1 - Traque blanche

Auteur : Sally Green

Éditeur : Éditions Milan

Nombre de Pages : 382

Date de Parution :
24/09/2014

4ème de Couverture :

Nathan est un semi-code, un sorcier blanc et noir. À la fois bon et mauvais. Pour le Conseil des sorciers, il est à surveiller, jugé coupable d’être né. Traqué, enfermé, détesté, Nathan se bat pour sa liberté.

Mon Résumé détaillé : (Attention spoilers !!!)

Nathan vit avec sa grand-mère maternelle ainsi que son demi-frère Arran et ses deux demi-sœurs Jessica et Deborah depuis que sa mère s’est suicidée. Nathan ne partage pas le même père que ses frères et sœurs : leur père a été assassiné par le père de Nathan, Marcus Edge, le sorcier noir le plus recherché d’Angleterre.
Depuis son plus jeune âge, Nathan a compris un simple fait qu’on lui répète en permanence : les sorciers noirs sont mauvais et les sorciers blancs sont bons. Il est le seul à être un demi-code : une mère sorcière blanche et un père sorcier noir.
Deborah et Arran sont très attachés à leur frère mais Jessica le déteste et s’ingénie à le piéger dès qu’elle peut.

Depuis son plus jeune âge, Nathan est évalué par le Conseil des sorciers blancs : il doit ainsi passer des tests physiques et d’intelligence mais ils obtiennent peu de réponse de la part de Nathan. Le Conseil essaye de déterminer ce qu’il sait à propos de son père et s’il développe des capacités de magicien noir.
D’année en année, les restrictions de liberté qu’impose le Conseil à Nathan sont de plus en plus importantes.
Nathan est autorisé à fréquenter, comme ses semblables, un collège de non magiciens, les sang-jaunes. Sa scolarité est très difficile car Nathan est incapable de lire ou d’écrire. Il présente également une aversion pour tous les appareils électroniques.
Nathan attire l’attention d’une jeune sorcière blanche, Annalise, et ils deviennent secrètement amis. Toutefois, Connor et Niall, les frères d’Annalise, découvrent leur relation et battent Nathan qui est exclu de l’établissement.

C’est la grand-mère de Nathan qui poursuit son éducation : les leçons se font lors de promenades en forêt elle lui apprend également un peu d’histoire et lui transmet quelques notions sur son don de préparation des potions.
Nathan a de plus en plus de difficultés à dormir et comprend qu’il développe un trait des magiciens noirs : il ne supporte pas d’être enfermé la nuit. Il retrouve le sommeil dès qu’il dort dans les bois environnants la maison.
Nathan continue à rencontrer Annalise en secret jusqu’à ce que les frères d’Annalise le découvrent : ils prennent alors beaucoup de plaisir à torturer Nathan en lui gravant les lettres N&B dans le dos.

Vers ses 15 ans, Nathan a la surprise de recevoir un courrier de la part d’une très vieille sorcière blanche, Mary, qui l’invite à une fête. Nathan suit les mystérieuses indications jusqu’à une petite maisonnette cachée dans les bois. Mary lui en apprend plus sur ses parents : il découvre que sa mère aimait son père et que c’était réciproque. Mais parce qu’elle était une sorcière blanche et lui un sorcier noir, cet amour a toujours été interdit et caché. Nathan n’est pas le fruit d’un viol mais d’une histoire d’amour.
Mary lui explique également que Nathan devra fuir avant ses 17 ans afin que sa cérémonie du don puisse avoir lieu. Quand il rentre chez sa grand-mère, il est attendu par le Conseil qui juge que la grand-mère de Nathan ne remplit pas correctement ses fonctions et il est emprisonné sous la responsabilité d’une sorcière guerrière Celia.

Nathan est envoyé dans la campagne écossaise et vit enfermé dans une cage dehors. Sa journée est très routinière : course à pied, apprentissage, corvées domestiques. Nathan essaye bien de fuir mais Celia lui a posé un bracelet contenant de l’acide qui se déclenche dès que le jeune homme s’éloigne de la ferme.
Un matin, le Conseil envoie des chasseurs récupérer Nathan pour le conduire jusqu’au bureau du Conseil. Mais la procédure ne se passe pas comme d’habitude et Nathan est conduit au sous-sol où un homme lui grave jusqu’à l’os sur le petit doigt, la cheville et dans le cou les initiales signifiant qu’il est un demi-code. Mais avant que la procédure ne soit achevée, Nathan parvient à s’échapper.

Nathan retrouve un sorcier nommé Rob, un contact donné par Mary, afin qu’il l’aide à rejoindre Mercury, la seule sorcière qui pourra l’aider à procéder à sa cérémonie du don. Rob l’envoie vers Jim, un faussaire qui lui fournira des faux papiers. Celui-ci fait également des recherches sur les tatouages de Nathan : le Conseil était en train de fabriquer une Bouteille de sorcier avec laquelle il aurait pu contrôler les actes du jeune homme.
Nathan rencontre une jeune fille Ellen qui est une demi code : elle est fille d’un sorcier et d’un sans don. Celle-ci l’aide à transmettre un message à Arran.

Avec ses nouveaux papiers, Nathan se rend à Genève où il rencontre Gabriel, un sorcier noir qui travaille pour Mercury. Gabriel est emprisonné dans un corps de non sorcier et espère que la vieille sorcière l’aidera à se défaire de ce sort. Après un temps d’évaluation, Nathan est autorisé à se rendre chez Mercury.
Mercury accepte d’aider Nathan mais le prix en retour sera qu’il devra tuer son père ! Mercury veut se venger de Marcus qui a assassiné sa sœur Mercy.
Une prophétie annonce que seules deux choses pourront tuer Marcus : une dague nommée Fairborn et… Nathan !
Nathan refuse de tuer son père et il s’engage à servir Mercury durant un an en contrepartie.

Mercury espère faire changer d’avis Nathan et cherche à voler la dague. Elle est cachée chez le plus impitoyable des chasseurs, Clay.
Nathan, Gabriel et Rose, la fille adoptive de Mercury, se rendent près de la demeure du célèbre chasseur. Grâce au don de Rose qui est capable de se transformer en brouillard, ils parviennent à s’emparer de la dague mais sont malheureusement repérés.
Ils sont pris en chasse et Rose meurt. Nathan est grièvement blessé par une balle magique qui empêche son don de régénération d’agir. Gabriel, qui est secrètement amoureux de Nathan, fait en sorte d’attirer les chasseurs vers lui afin que Nathan puisse s’enfuir.

Nathan regagne difficilement la ferme de Mercury, très affaibli par sa blessure. A son arrivée, il constate qu’il a perdu la dague et que Mercury a été attaquée par les chasseurs.
Marcus qui a réussi à s’emparer de nombreux dons de sorciers en les assassinant, apparait aux côtés de Nathan. Marcus est peu loquace mais il soigne la blessure de Nathan. Marcus évoque la prophétie et semble croire Nathan quand celui-ci lui assure qu’il n’essayera jamais de le tuer. Marcus est venu pour procéder à la cérémonie du don : il fait boire de son sang à Nathan et lui offre 3 présents. Nathan sent immédiatement que son pouvoir se fait fort. Marcus  part immédiatement sans attendre de connaitre le don de son fils.
Quand Nathan retrouve Mercury, elle est furieuse : Rose est morte, Gabriel a disparu...
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