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AVIS L'HORLOGE A L'ENVERS T.1

25/5/2021

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Titre : L'horloge à l'envers

Auteur : Anne Pouget

Editeur : Editions Scrineo

Nombre de Pages : 214

Date de Parution :
29 avril 2021

Mon Avis : (Garanti sans spoilers)


L'horloge à l'envers est le premier roman que je lis d'Anne Pouget, pourtant autrice d'une cinquantaine de titres, tant pour la jeunesse que pour les adultes. Historienne de formation, elle nous plonge au cœur du XIIIe siècle, aux côtés de Samuel, un jeune homme juif accusé à tort d'un vol et condamné au terme d'un procès expéditif. Alors que sa sentence va être annoncée, un homme interrompt le jugement et demande à ce que le jeune homme lui soit confié. Cet homme, c'est le Diable noir, un homme à la réputation sulfureuse : alchimiste pour certains, associé du diable pour d'autres, c'est un homme que l'on évite de contrarier et le jeune garçon lui est remis sans peine.

Samuel s'attend au pire mais le Diable noir (Gideon) le conduit chez lui, le loge et le nourrit, ne tardant pas à en faire son apprenti. Quel savoir cherche-t-il à lui transmettre ? Là est la question car Samuel se voit chargé d'observer les insectes, en mesurer leur vitesse de déplacement et autre requête surprenante. Lorsque le duo fait la découverte du corps d'une jeune fille, Samuel, sous la houlette de son mentor, ne tarde pas à découvrir combien toutes ces observations peuvent être précieuses pour retracer l'histoire d'une mort et éventuellement en découvrir son auteur.

L'horloge à l'envers est un livre qui se lit tout seul grâce à un style extrêmement fluide. On s'attache rapidement aux personnages même si Samuel peut s'avérer assez agaçant dans les débuts de son apprentissage à enfreindre les consignes de son maître par paresse ou esprit de contradiction. Mais c'est un personnage qui évolue beaucoup, apprenant de ses erreurs, avec l'envie de changer.

On découvre derrière le Diable noir, Gédéon, un homme cultivé, voyageur, féru de sciences, passionné par ses recherches, avec une ouverture d'esprit et l'envie chevillée au corps de transmettre ses connaissances.

Les techniques d'enquête qu'adopte le diable noir posent les bases de la criminologie, Gideon usant de techniques et de savoirs novateurs, totalement inédits pour l'époque. On voit à travers ce récit la fragile frontière entre science et sorcellerie quand celle-ci est entendue par un esprit étroit. Tout ce qui était pris pour de la sorcellerie, de l'alchimie, n'étant généralement qu'une capacité à observer, à déduire, à utiliser les conclusions des observations.

Le roman se fait porteur de nombreux messages sur la tolérance, le respect des croyances d'autrui, mais aussi l'obscurantisme qui pousse aux pires comportements.

La plume est facile d'accès avec un texte qui se lit rapidement, autour d'une histoire simple mais efficace.
Bien qu'il soit fait mention sur la couverture d'un tome 1, sachez que cette histoire se conclue sur une fin qui apporte toutes les réponses à l'enquête rencontrée. Le second et dernier volet sera l'occasion de découvrir une nouvelle enquête et la poursuite de l'apprentissage de Samuel.

Enfin, un point que j'apprécie énormément dans un roman historique, est la présence d'un carnet documentaire en fin d'ouvrage pour resituer les éléments qui relèvent de la fiction et ce qui appartient au contexte historique. Parfait pour se coucher moins bête !
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... Bonne Lecture ...

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AVIS JUSQU'AU DERNIER

24/5/2021

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Titre : Jusqu'au dernier

Auteur : Finbar Hawkins

Editeur : Editions Casterman

Nombre de Pages : 336

Date de Parution :
02 juin 2021

Mon Avis : (Garanti sans spoilers)


Situé dans l'Angleterre du 17ème siècle pendant les guerres civiles anglaises, Jusqu'au dernier nous embarque dans une histoire sombre où la vengeance est le maitre mot.

Autour d'une scène d'ouverture particulièrement violente, nous faisons la rencontre d'Evie, une jeune fille qui rejette tout lien avec la sorcellerie bien que fille d'une guérisseuse. Témoin du meurtre sordide de sa mère par des chasseurs de sorcières, Evie jure de se venger de chaque homme impliqué dans cet assassinat. Ayant promis à sa mère de veiller sur sa petite sœur Dill, elle ne peut toutefois entrainer la fillette dans une vendetta, et la confie au clan de sa mère avant de commencer sa traque. Tandis que sa soif de faire couler le sang grandit, les chasseurs eux comptent bien la trouver et lui réserver le même sort qu'à sa mère. Evie sera-t-elle la chasseuse victorieuse ou bien la proie ?

Pour avoir déjà lu des récits qui traitent du traitement horrible réservé aux femmes accusées de sorcellerie, je m'attendais à une histoire qui allait tout autant me bouleverser que me révolter. Et j'ai été la première déçue à ne pas parvenir à m'intéresser au sort d'Evie… Toute l'histoire est basée sur la vengeance et je pensais assister à une traque mortelle, à l'élaboration de stratégies pour assassiner un à un les meurtriers. Mais je n'ai rien lu de tout cela. Il s'avère qu'Evie n'a aucun plan, seulement sa fureur et la pierre d'oracles de sa mère pour parvenir à ses fins. Avec l'aide de personnes rencontrées sur son chemin, et dont elle gagne le soutien avec une rapidité assez déroutante, Evie est seulement portée par son obsession de tuer les chasseurs, se remettant au hasard pour accomplir sa vengeance.

Les événements de Jusqu'au dernier sont assez sombres et dérangeants avec des assassinats sauvages, des enlèvements d'enfants et de femmes, des accusations infondées de sorcellerie empreint d'une profonde misogynie. Des thématiques qui ont de quoi provoquer de violentes réactions chez le lecteur, et pourtant j'ai trouvé que le roman manquait cruellement d'émotion.

On perçoit les intentions de l'autrice qui a voulu mettre en avant les liens qui unissent les femmes, ce qui fait qu'Evie trouve du renfort partout sans connaître les personnes qu'elle rencontre, laissant jouer la sororité. Mais si les ingrédients sont là, il manquait une sorte de liant à cette histoire.

Ce qui déroute également, c'est que le texte ne parvient pas réellement à trouver un ancrage franc dans un genre littéraire, oscillant entre le récit historique et fantastique. Le récit prend aussi parfois l'allure d'un conte, en empruntant certains schémas et facilités scénaristiques, sans que l'on ne retrouve toutefois les éléments que l'on attend généralement en retour, à savoir une voie d'apprentissage et de développement des personnages et l'émergence d'une morale.

Même constat du côté du cadre historique qui demeure flou. On nous parle de la guerre, de l'implication des sorcières dans la mise à mal de la position du roi mais sans que tout ceci ne soit véritablement expliqué. La faute à des descriptions trop sommaires qui empêchent d'ancrer véritablement l'histoire.

Et puis il y a le personnage d'Evie qui est loin d'être un personnage attachant. L'autrice nous la présente comme un personnage plein de colère envers tous, notamment envers sa petite sœur. Elle est égocentrique et jalouse, pleine de ressentiment, imprudente et la plupart du temps irréfléchie. Difficile dans ces conditions de s'attacher à son sort, quand bien même ce qu'elle a vécu est horrible.
Vous l'aurez compris, Jusqu'au dernier aura été une déception. Pourtant bien séduite par la noirceur et la violence du début du récit, je me suis rapidement retrouvée face à un texte dénué d'émotion et à la construction maladroite. Un texte qui ne me restera malheureusement pas longtemps en mémoire.
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... Déception ...

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AVIS TU NE ME BRISERAS PAS

24/5/2021

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Titre : Tu ne me briseras pas

Auteur : Camille Versi

Editeur : Editions Scrineo

Nombre de Pages : 320

Date de Parution :
17 juin 2021

Mon Avis : (Garanti sans spoilers)


Tu ne me briseras pas est le second roman de Camille Versi, après Royales, un roman dystopique. Changement de genre littéraire avec ce roman contemporain, réécriture du conte de Barbe bleue, qui traite de manipulation mentale et de relations toxiques.
 
Dès les premières lignes, j'ai été séduite par l'écriture de l'autrice qui nous plonge dans les pas de Sophie, étudiante qui mène de front une double licences, tout en cumulant petit boulot et activités à côté. La rencontre avec Octave, un homme un peu plus âgé qu'elle, qui a l'audace et l'assurance de se teindre les cheveux et la barbe en bleu, est un peu comme une évidence. Bien qu'elle se sente assez terne face à cet homme, Sophie tombe rapidement sous le charme d'Octave. Il faut dire qu'il est brillant, sûr de lui, tout en étant attentif et prévenant. Sous son regard, elle prend peu à peu confiance en elle et se projette déjà dans un avenir à ses côtés. Pourtant une ombre vient ternir ce tableau idyllique : pourquoi Octave n'a-t-il plus aucun lien avec ses parents ? Où se rend-il chaque dimanche matin ? Doit-elle croire ce qu'elle entend de la réputation de cet homme à la barbe bleue ?
 
Tu ne me briseras pas a été une très bonne surprise. J'ai aimé cette histoire inspirée du conte de Barbe bleue, qui va bien au-delà d'une simple réécriture. Si l'on retrouve les grandes lignes de l'histoire : LA barbe bleue, un homme séducteur, la fameuse "sœur Anne", on découvre une histoire qui après s'en être approprié les grandes lignes, parvient à s'en libérer pour surprendre le lecteur. Bien qu'inspirée d'un conte que l'on connait tous a priori, l'intrigue prend une tournure à laquelle je ne m'étais pas attendue. Pas de crainte à avoir, avec l'idée que l'on connait déjà la fin.
 
Ce roman décortique avec finesse les sentiments contradictoires de la personne prise dans les filets d'un manipulateur. Le récit est intelligent, autour de personnages perspicaces qui perçoivent les mécanismes d'emprise auxquels ils font face, sans pour autant parvenir à les déjouer. On est loin des travers de certaines "romances" que l'on peut lire où l'on suit une héroïne à qui l'on ne rêve que d'ôter les œillères ! Ici, bien qu'amoureuse, Sophie reste lucide et ce genre d'attitude fait du bien ! Car combien de fois voit-on un.e héro.ine refuser d'entendre ce qu'on lui dit, le jugement complètement altéré par l'amour ?
 
Les pensées de l'héroïne sont dépeintes avec finesse. Sophie sait ce que cette relation lui apporte, tant en positif qu'en négatif, avec cet homme qui prend le temps de l'écouter, de la conseiller. Il l'incite lentement à changer, à réfléchir à ce qui est important pour elle, à apprendre à refuser des obligations qui ne l'épanouissent pas. Il a un rôle de mentor avec un impact positif dans la vie de la jeune femme, ce qui rend d'autant plus difficile la prise de conscience ultérieure. Pour autant, la jeune femme parvient à faire la part des choses, réalise les mécanismes pervers sous-jacents à certains discours, et adopte en conséquence des stratégies vraiment cohérentes.
A aucun moment, l'autrice ne fait prendre de décisions inconsidérées à son héroïne, rien qui ne fasse hurler de frustration le lecteur, ce qui fait que l'on se reconnait beaucoup dans les décisions de Sophie.
 
Volontairement, je ne vous parle pas trop du personnage d'Octave, qui est évidemment bien plus complexe qu'il n'y parait au premier abord. C'est un personnage que l'on a du mal à cerner, ce qui le rend intéressant et fait que l'on s'attache à lui, malgré tout ce que l'on peut découvrir.
 
Le dernier point fort de ce récit, et sans doute ce qui donne toute sa cohérence à cette histoire, est sa temporalité : l'histoire se déroule sur plusieurs années, ce qui assoit complètement la crédibilité des réactions des personnages et leur évolution.
Tu ne me briseras pas est une très bonne découverte que je ne peux que vous recommander ! A la fois roman d'apprentissage moderne, histoire de rédemption, le tout s'inspirant d'un conte qu'il fallait oser s'approprier, c'est aussi la rencontre avec des personnages bien travaillés, dont on suit avec une certaine émotion l'évolution.
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... Très Bonne Lecture ...

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AVIS UN ÉTÉ AVEC ALBERT

23/5/2021

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Titre : Un été avec Albert

Auteur : Marie Pavlenko

Editeur : Editions Flammarion

Nombre de Pages : 212

Date de Parution :
5 mai 2021

Mon Avis : (Garanti sans spoilers)


Quel plaisir de retrouver l'écriture de Marie Pavlenko autour de ce roman jeunesse qui aborde des thématiques chères à l'autrice, que l'on pouvait déjà découvrir dans ses derniers romans (Et le désert disparaitra, Elle est le vent furieux) avec une intention écologique évidente. On retrouve d'ailleurs cet engagement à travers les choix éditoriaux, avec un roman non pelliculé, imprimé avec de l'encre végétal sur du papier issu de programme d'exploitation contrôlé des forêts.

Un été avec Albert c'est l'histoire de Soledad. Alors qu'elle devrait profiter de ses vacances avec ses amis, le bac en poche, la jeune fille s'est finalement résolue à passer ses vacances auprès de sa grand-mère. Il faut dire qu'entre le divorce de ses parents dont son père ne parvient pas à se remettre et la mort il y a quelques mois de son grand-père, Soledad sait qu'il est important qu'ils se serrent les coudes. Malgré ses bonnes intentions, ce n'est pourtant pas de gaité de cœur que la jeune fille s'apprête à passer plusieurs semaines loin de tout, au rythme régulier des journées passées dans le jardin.
Mais ce quotidien simple et routinier ne tarde pas à être bouleversé par la présence d'un rôdeur qui sillonne la montagne et s'attaque aux animaux. Si Soledad est angoissée à l'idée de cette menace, sa grand-mère semble plutôt sereine, assurant qu'Albert, l'immense chêne qui pousse dans la cour, sera leur gardien…

Un été avec Albert est avant tout un récit d'ambiance, un texte qui met en exergue la confrontation de deux mondes, celui de la jeunesse et l'envie furieuse de vivre, découvrir, tracer sa propre voie, et à l'opposé, le crépuscule de la vie avec cette force tranquille acquise au fil des ans et de l'expérience mais aussi son lot de pertes. Il flotte un sentiment de nostalgie porté par la résurgence des souvenirs des vacances passées dans cette maison, des doux moments d'enfance où avec un rien, on est capable de se construire un univers, ce temps à partager des gestes du quotidiens avec ses grands-parents, sans se douter que des années plus tard, ils n'auraient plus la même saveur.

Ce roman est également une plongée nostalgique dans le bonheur rural simple : le plaisir de cueillir ses légumes après des semaines de travail patient, le goût des bonnes choses, des étés à faire les cueillettes et tout mettre en conserve pour préparer l'hiver. On retrouve comme dans Et le désert disparaitra, l'importance du lien avec la nature, lien qui s'incarne autour d'un arbre, et de son rôle de protecteur.

Un été avec Albert est un récit doux et lent qui prend pourtant une tournure assez inattendue avec l'intrusion de cette violence envers les animaux dans cet environnement bucolique.
La quatrième de couverture ne m'avait pas préparé à cela, m'étant plutôt imaginé une histoire qui traiterait de relations familiales, de deuil, de nostalgie, de transmission, d'amour filial, du retour aux racines, mais pas du tout à un thriller avec un psychopathe qui sillonne les pentes de ce petit village des Pyrénées. Et je pense que c'est cet écart de plus en plus important entre mes attentes et ce que je que découvrais qui m'a fait passer partiellement à côté de cette histoire. Je ne suis pas parvenue durant ma lecture à dépasser ces attentes et j'ai donc été désappointée par la tournure que prenait l'intrigue malgré la justesse de la plume de l'autrice.

Je pense que si vous vous laissez embarquer par ce pan de l'intrigue, votre ressenti de lecture sera meilleur que le mien. Attention toutefois, si vous êtes très sensible aux scènes où on est confronté à la cruauté animale, sachez que certaines scènes sont assez éprouvantes.
Un été avec Albert est un récit doux et lent, intimiste, qui mêle à la fois récit nostalgique, bucolique, mais laisse une part importante au thriller. Un récit que j'imaginais différent, ce qui peut expliquer ma petite déception, malgré ma joie de retrouver l'écriture de Marie Pavlenko et son évident amour pour les plaisirs d'une vie simple et authentique.
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... Lecture mitigée ...

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