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Mon Avis sur LE SERMENT DE L'ORAGE T.1

30/7/2019

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Auteur : Gabriel Katz

Éditeur : Éditions Bragelonne - Collection BigBang

Nombre de Pages : 400

Date de Parution :
10 avril 2019

Mon Avis : (Garanti sans spoilers)


Le Serment de l’orage est le premier titre de la nouvelle collection Big Bang des éditions Bragelonne, collection à destination des jeunes adultes. Signé Gabriel Katz, auteur dont la réputation de maître de la fantaisy n’est plus à faire, ce titre inaugure une collection qui promet du lourd … !

Edwin de Gore est un chevalier dont l’avenir aurait dû être prometteur s’il n’avait pas été aussi intègre. Son attachement à l’honneur chevaleresque plus qu’à sa carrière lui a valu l’inimitié de nombre de grands seigneurs. Même son épouse, une femme splendide et ambitieuse, en est venue peu à peu à détester cet homme.

Leur avenir est toutefois en passe de  changer car Edwin de Gore s’est vu offrir le domaine de Hollow Grave, un petit fief perdu sur la côte d’Anglia. Avec l’aide de 3 jeunes chevaliers fraichement recrutés, il espère bien faire prospérer son domaine. Mais l’arrivée sur la propriété est une vraie douche froide : le château est une ruine occupée par des brigands qui tyrannisent les villageois. S’il est facile de se débarrasser d’eux, un travail titanesque de rénovation les attend. Les villageois s’empressent de proposer leur aide jusqu’à ce qu’une peur superstitieuse vienne entacher le travail au fur et à mesure que s’enchainent les décès sur le chantier. Les phénomènes inexpliqués s’accumulent et les chevaliers comprennent peu à peu que cette terre n’a peut-être pas été abandonnée sans raison. Tandis que le mystère s’épaissit autour du domaine, une menace cette fois bien tangible, réunit ses forces de l’autre côté de la mer, prête à une invasion sanguinaire.

Ce sont les pieds dans la boue d’une lande dépouillée et marécageuse de la côte anglaise, que nous découvrons nos personnages. Jeunes chevaliers fougueux, la tête farcie de récits de combats glorieux et de jeunes demoiselles à sauver, ils voient dans cette étrange aventure l’occasion de donner corps à leurs rêves. Nullement rebutés par la maigre solde ni l’absence de renom de ce domaine, ils partent débordants de confiance et d’énergie. Pourtant, la Lande et sa brume propice aux superstitions ne tardent pas à refroidir leur fougue, et les dissensions remplacent progressivement leur naïve alliance.

Grâce à une écriture fluide et immersive, l’auteur prend son temps pour planter le décor autour de ces chevaliers sans le sou et fait monter lentement la pression. Le fantastique horrifique prend peu à peu place au cœur de cet univers moyenâgeux mais sans que rien ne soit jamais vraiment nommé. Les personnages doutent et nous aussi : existe-t-il réellement une malédiction sur ces terres, est-ce une machination ? L’ennemi est-il humain ou autre ?

Gabriel Katz joue subtilement sur le rythme du récit, plaçant le lecteur dans une fausse torpeur au rythme de la reconstruction du château, profitant de ce semblant de sentiment de sécurité pour plonger ses personnages dans des évènements qui nous laissent complètement abasourdis. C’est un peu la patte de l’auteur de désarçonner son lecteur, mais même en le sachant, on se fait avoir comme des bleus !
Le Serment de l’orage est un premier tome à l’ambiance travaillée et immersive, dont l’atmosphère subtilement angoissante permet aux personnages de prendre leur pleine valeur. L’auteur place patiemment ses pions, laissant planer le mystère sur les forces qui agissent dans la région, nous laissant un brin frustré par la même occasion, il faut bien l’avouer !  Il reste encore tout à découvrir au terme de ce tome (heureusement le tome 2 arrive assez vite !) notamment sur ce fameux Serment de l’orage, dont le prologue nous aura donné seulement un avant-goût...
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Mon Avis sur SWIMMING POOL

27/7/2019

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Auteur : Sarah Crossan

Éditeur : Éditions Rageot

Nombre de Pages : 222

Date de Parution :
15 mai 2018

Mon Avis : (Garanti sans spoilers)


Sarah Crossan est une autrice que l’on a découverte en France en premier lieu pour sa saga dystopique La Loi du dôme, avant que l’on ne découvre une autre facette de son écriture avec Inséparables, un roman contemporain YA écrit en vers libres. Swimming Pool exploite de nouveau l’écriture en vers libres avec une traduction de Clémentine Beauvais qui devient peu à peu LA référence de la traduction de ce genre littéraire.

Kasienka est fille unique et vit auprès de sa mère et de sa grand-mère dans une petite ville de Pologne. Son père a un jour plié bagage sans rien dire voilà plusieurs années, plongeant sa femme dans la dépression et laissant sa fille dans l’incompréhension la plus totale. Des mois plus tard, une enveloppe avec un chèque arrive, et c’est sur le seul indice du cachet de la ville que mère et fille quittent la Pologne pour rejoindre une ville anglaise. Débute alors pour Kasienka une nouvelle vie où le quotidien s’avère une lutte : s’intégrer dans un nouveau collège et faire fi des préjugés, être confrontée au harcèlement scolaire, faire face au déracinement et au sentiment insistant de demeurer une étrangère, et surtout vivre dans le spectre idéalisé d’un père qui les a abandonnées.

A travers des chapitres cours, le lecteur se plonge dans les pensées de cette jeune fille, dans son quotidien qui est loin d’être facile entre son isolement scolaire et la mélancolie de sa mère qui n’est muselée que par les recherches harassantes pour retrouver ce père qui clairement n’a pas envie d’être retrouvé.

L’écriture en vers libres est toujours un pur bonheur pour les amoureux du genre. Si la musicalité et le rythme dans le choix des mots ne sont pas au premier plan, je reste admirative de cette écriture qui utilise les ruptures de rythme, les césures, la beauté et la richesse d’un mot pour mettre autant en valeur ce qui est dit que ce qui est tu. C’est une écriture qui se fait le berceau de l’implicite, du sous-jacent voire de l’indicible. Personnellement, c’est un procédé qui me ravit à chaque fois même si je sais qu’il peut laisser dans l’incompréhension ceux qui aiment être rassurés d’avoir capté dans son entièreté le message de l’auteur.
Ce style bouscule également le rythme auquel on est habitué dans un récit en prose : Swimming Pool est lu en moins de deux heures, ce qui laisse peu de temps pour s’attacher aux personnages et leur dire adieu.

Swimming Pool est un joli roman qui aborde nombre de sujets. On y discute déracinement, préjugés, harcèlement, dépression, drame familial mais aussi capacité à se (re) construire et résilience. Ce roman est bien évidemment touchant par de nombreux points même si j’avoue ne pas avoir ressenti la même émotion qu’à la lecture d’Inséparables qui a été un véritablement raz de marée.
 
Dernier petit détail qui relève plus de l’anecdote, j’avoue avoir une préférence pour le titre VO "The Weight of water" qui a une valeur plus métaphorique que le titre VF. Car si la natation a une place essentielle dans la vie de Kasienka, c’est surtout la symbolique de son adaptation à se couler dans le courant plutôt que lutter contre une force colossale qui est mise en avant. La liberté que lui offre le milieu aquatique et le sentiment qu’il est vain de se battre contre une telle masse au risque de s’y noyer mais qu’au contraire, il vaut mieux accepter ce poids pour mieux s’en détacher et avancer. Joli parallèle avec les évènements de la vie qui malmènent notre héroïne et sa capacité à trouver le moyen de garder la tête hors de l’eau…
Swimming Pool est un joli roman qui aborde des sujets d’actualité que l’on voit encore finalement assez peu en littérature jeunesse : l’émigration et le sentiment de déracinement, la lutte contre les préjugés, l’abandon familial. L’écriture en vers libres fait la force de ce texte tout en le teintant de beaucoup de pudeur, poussant le lecteur à se saisir autant de ce qui est mis en lumière que ce qui est laissé dans l’ombre. 
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... Bonne Lecture ...

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Mon Avis sur GARDIENS DES CITES PERDUES T.7

23/7/2019

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Auteur : Shannon Messenger

Éditeur : Éditions Lumen

Nombre de Pages : 762

Date de Parution :
15 novembre 2018

Mon Avis : (Garanti sans spoilers mais c'est un tome 7 !)



Saga qu'on ne présente plus, Gardiens des cités perdues continue à nous séduire et c'est toujours avec une grande impatience que j'attends la sortie d'un nouveau tome. Celui-ci devait initialement être le dernier avant que l'autrice ne change son fusil d'épaule, pour notre plus grand plaisir de lecteur.

Nous retrouvons nos personnages peu de temps après les évènements du tome 6 - Nocturna. Malgré les efforts des elfes les plus doués, la mémoire d'Alvar s'avère irrémédiablement vide. Pour autant, Sophie et surtout Fitz redoutent une nouvelle ruse des Invisibles s'attendant à une nouvelle trahison. Mais malgré leurs précautions, les Invisibles ne leur laissent aucun temps mort et attaquent le duo de télépathes, les abandonnant avec de lourdes séquelles tant physiques que psychologiques. S'il s'agit de nouveau d'un cuisant échec pour la jeune prodige, cet énième revers lui ouvre les yeux. Elle refuse de demeurer passive à attendre le prochain coup de leurs ennemis et s'avère désormais prête à se battre, se détachant de l'image de la jeune fille douée mais ô combien prévisible. Quels que soient les sacrifices à consentir ou les règles à enfreindre, Sophie compte enfin jouer son propre jeu...

Contrairement aux autres romans de Shannon Messenger où il faut toujours un certain temps pour lancer l'intrigue, celle-ci émerge quasi dès les premiers chapitres avec la terrible attaque des Invisibles. J'avoue avoir été complètement bluffée par ce coup de maitre inattendu aussi tôt dans le roman et surtout par les terribles conséquences pour nos personnages. Le stress pour nos jeunes prodiges est au rendez-vous et c'est une bonne piqûre de rappel sur la malveillance et l'absence de limites des ennemis du Colibri.

Après de tels débuts, sachez que la suite du roman se passe en grande partie… à l'infirmerie 😅! On pourrait largement craindre de s'ennuyer face à ce pseudo huis-clos mais il n'en est rien, tant notre attachement pour les personnages est fort. On suit les pensées de nos héros face à cette convalescence forcée qui ne se fait pas sans mal. On assiste également à leurs états d'âme, leurs interactions pas toujours simples, surtout quand les sentiments amoureux s'en mêlent.

Une transformation s'est engagée et Sophie et ses amis sont dorénavant prêts à se battre, surmontant leur répugnance viscérale à côtoyer la violence, comprenant enfin que les Invisibles ne s'arrêteront jamais, prêts à user de toutes les ficelles à leur disposition même les plus immorales. Ce roman voit naitre un changement d'état d'esprit de la jeune fille qui accepte de s'aventurer dans des terres inconnues pour elle mais aussi pour son espèce, désormais prête à rendre coup pour coup. L'autrice en profite pour enrichir son univers en nous faisant rencontrer les autres espèces qui cohabitent auprès des elfes, leurs us et coutumes, et on note au passage que son imagination reste toujours aussi prolixe.

Le dernier quart de ce roman est haletant et on retient son souffle jusqu'aux dernières lignes. Comme toujours, l'autrice nous réserve quelques surprises et comme les personnages, on a beau échafauder des hypothèses, on reste abasourdi devant ce qui se réalise. Si l'intrigue poursuit son déroulé, la situation affective des personnages n'est pas en reste : les amours de Sophie se décantent enfin et sachez que vous n'en ressortirez pas indemne, quelle que soit votre team…
Alors oui, Gardiens des cités perdues restent une saga à laquelle on peut faire le même reproche avec souvent des passages où l'action est en arrière-plan. Malgré ce défaut indéniable, cela reste une saga hyper addictive, que l'on dévore tant pour ses personnages qui nous sont devenues extrêmement proches, que l'univers qui continue à s'enrichir sans s'essouffler. L'autrice brouille toujours autant les pistes, ne nous dévoilant que ce qu'elle veut bien de l'intrigue, nous laissant échafauder mille et une hypothèses. Que dire de plus sinon que j'attends de pied ferme le tome 8 ?
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... Très Bonne Lecture ...

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Mon Avis sur LA MUSE DES CAUCHEMARS

22/7/2019

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Auteur : Laini Taylor

Éditeur : Éditions Lumen

Nombre de Pages : 628

Date de Parution :
4 avril 2019

Mon Avis : (Garanti sans spoilers)


Second et dernier tome de la saga, et comme à chaque fois avec les éditions Lumen, La Muse des cauchemars bénéficie d'une couverture de toute beauté, chargée de nombreux symboles qui prennent tout leur sens une fois notre lecture achevée.

Nous reprenons ce récit dans les suites immédiates des évènements dramatiques du premier tome. Lazlo et Sarai, s'ils sont provisoirement réunis, doivent dorénavant faire face à la rage perpétuelle et ardente de Minya, cette fillette emprisonnée par sa soif sans fin de se venger de Désolation et de ses habitants. Ce n'est que cette fureur qui la fait tenir depuis toujours et nos amoureux sont bien en peine de savoir comment éteindre ce feu ardent.

"L'espoir, tout comme le rêve, connait ses limites. Vient donc toujours un moment où un choix doit être fait : soit on l'abandonne derrière nous, soit on abandonne tout le reste. Mais si l'on choisit le rêve, il devient impossible d'y renoncer, car il devient ce qui nous définit."

Au début, on se questionne sur cette fillette, voire on s'agace de son impossibilité à évoluer, son corps même refusant de vieillir. Et puis intervient le génie de Laini Taylor qui nous fait aimer ces protagonistes que l'on pourrait si facilement détester. L'autrice parvient à donner tant de relief, de perspective dans la compréhension de ce qui anime ses personnages, mais aussi tellement de bienveillance dans la croyance qu'ils peuvent être autres !

Vous ne lirez pas de chronique sur cette duologie sans que l'on évoque la plume si magique de Laini Taylor et c'est tellement vrai !!! L'autrice (et la traductrice) a la qualité rare de savoir trouver le mot juste, la phrase qui fait que l'on va stopper sa lecture juste pour savourer la finesse de la pensée, la justesse de retranscription des sentiments. Cette écriture a le don de toucher en plein cœur, de nous mettre au diapason avec les émotions des personnages.

S'il faut bien trouver un seul défaut à ce roman, c'est l'impression de lenteur des premiers chapitres, le sentiment de revenir sur des choses dont on pensait avoir déjà fait le tour. Il ne s'agit finalement que d'une parenthèse à la façon d'une bouffée d'oxygène que l'on prend avant de mieux replonger. Le temps de nous préparer à tout ce qui va suivre et dont on n'avait même pas idée !

Vous allez me dire, c'est bien beau de nous parler style et écriture, mais qu'en est-il de l'histoire ? Je ne vous en dirai pas grand-chose car j'ai tellement aimé être surprise par la dimension que prenait celle-ci, que je ne voudrais pas vous gâcher ce plaisir. Sachez juste qu'on y parle de passé si lointain qu'il côtoie le mythe, des espoirs insensés qui bâtissent une vie tout comme ils peuvent nous détruire, d'amour et de don de soi, de culpabilité et de pardon. Que vous passerez par un maelstrom d'émotions qui risque de vous mettre la larme à l'œil plus d'une fois, que vous vous direz que cette histoire est merveilleusement construite, que tout s'agence en un tableau dont on pensait tout connaitre alors qu'on n'en voyait que les contours. Que c'est tout simplement un roman qu'on est heureux d'avoir eu entre nos mains...

"L'histoire révélait comment se réconcilier avec l'impossible."
La Muse des cauchemars est un immense coup de cœur ! Rien qu'en y repensant, l'émotion me serre de nouveau la gorge. Je suis émerveillée du talent de l'autrice pour avoir construit un univers et des personnages avec autant de bienveillance, d'amour, d'onirisme, magnifiés par une écriture si juste et si belle qu'elle nous transporte. Dès que vous avez fini de lire ces lignes, il faut absolument que vous filiez vous plonger dans cette histoire…
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... Coup de Cœur ...

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