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Mon Avis sur LE PASSAGEUR T.2

31/5/2019

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LE PASSAGEUR T.2 - Le Journal et le serpent

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Auteur : Andoryss

Éditeur : Éditions Lynks

Nombre de Pages : 308


Date de Parution : 6 juin 2019

Mon Avis : (Garanti sans spoilers)


Voici un roman dont j’attendais la sortie avec impatience, avide de retrouver l’ambiance de cette histoire qui nous plonge au cœur des croyances Rom. Comme pour le premier volume, la couverture est extrêmement soignée et envoie un message des plus saisissants. Cette fois, nous avons quitté le cimetière du Père Lachaise pour nous retrouver sous les arches couvertes de l’Hôpital Ste Anne, haut lieu de la psychiatrie parisienne, donnant le ton de ce second roman. Pour autant, au-delà de cette couverture qui pourrait effrayer, le lecteur découvre un univers mystique où les fantômes nous emmènent à leurs côtés revivre différents pans de l’histoire française souvent méconnus.

Mateo Soler est un Passageur. Il l’a découvert dans Le Coq et l’Enfant, le seul problème étant que ce rôle n’est dévolu qu’aux femmes. Le jeune homme n’est toutefois qu’en partie surpris de pouvoir percevoir les âmes des défunts puisque sa mère était elle-même une Passageuse et qu’il a baigné depuis tout petit dans cette culture. Seulement, sa mère est morte depuis longtemps et sa famille s’est éloignée de la communauté Rom qui aurait pu le guider. Malgré tout, Matéo a pu aider son premier dévoreur d’âmes, un Trushal Odji, ces fantômes dont la tristesse est telle, qu’ils aspirent à eux toutes les âmes qui les entourent et dont les pleurs, uniquement audibles par les Passageurs, peuvent conduire à la folie.
Matéo sait désormais pourquoi il dispose de ce don et commence à ne plus le voir uniquement comme une malédiction. On dit toujours que c’est la première fois la plus dure et c’est avec une certaine confiance qu’il attend l’appel d’une nouvelle âme. Évidemment, ce qui devait être quelque chose de désormais aisé s’avère beaucoup plus ardu, et c’est une âme très particulière qui entraine Mateo dans son sillage, au cœur de l’hôpital psychiatrique de Ste Anne, durant l’occupation allemande.

Le Journal et le Serpent est une excellente suite qui confirme mon coup de cœur pour cette saga. Mel Andoryss renouvelle l’exploit de nous plonger au cœur de faits historiques à une époque  apriori très connue mais en exploitant un angle de vue original, celui du sort des malades mentaux durant la seconde guerre mondiale, tout en continuant à développer sa mythologie.
 
Le rythme du récit est oppressant, cadencé par le compte à rebours lancé par les premiers pleurs de l’âme en souffrance et la folie en ligne de mire si Mateo échoue dans sa mission.
L’intrigue devient plus complexe avec de nombreux aller-retour passé/présent, des passerelles se créent entre les époques alors que cela ne devrait pas être possible, brouillant les lignes du temps. Matéo est malmené dans cette histoire, l’obligeant à plonger dans ses ressources et embrasser enfin le rôle qui est le sien. L’autrice nous en dévoile plus sur les attributions et pouvoirs du Passageur et fait apparaitre à ses côtés d’autres figures emblématiques des croyances Rom.

Andoryss exploite la fascination qu'ont eu les nazis pour le paranormal pour nouer les fils de son intrigue entre fantastique et historique. Matéo découvre que ceux dotés de capacités mystiques comme les siennes sont poursuivis par une Organisation cherchant à s'emparer de leur pouvoir. Dorénavant liée aux SS, elle en devient un ennemi redoutable et implacable qui poursuit Matéo à travers les époques.  

En parallèle de sa mission envers les morts, nous continuons à suivre la famille de Matéo et les relations qu’entretiennent ses membres en quête de repères. Si dans le premier tome, Matéo était l’objet d’un rejet scolaire, victime de préjugés, c’est au tour de sa brillante petite sœur Luisa de découvrir le harcèlement de camarades de classe élitistes. C’est avec beaucoup de justesse que l’autrice dépeint les sentiments et les réactions de ces adolescents aimants qui doivent apprendre à se construire seuls et faire face à l’injustice et l’âpreté du monde qui les entoure.
Le Journal et le serpent est une excellente suite qui nous plonge à travers l'histoire individuelle d'une âme en souffrance dans la Grande Histoire afin d'en redécouvrir des aspects peu connus. La fonction de Passageur et les croyances Rom qui gouvernent ce récit sont toujours aussi passionnantes et originales. Le tout est porté par une plume et un traitement de l'intrigue addictifs qui nous rendent captifs de cette histoire jusqu'à son terme.
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... Coup de Cœur ...

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Mon Avis sur L'ENFANT D'ORADOUR

22/5/2019

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L'ENFANT D'ORADOUR

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Auteur : Régis Delpeuch

Editeur : Editions Scrineo

Nombre de Pages : 144

Date de Parution :
16 mai 2019

Mon Avis : (Garanti sans spoilers)


Premier roman que je lis de Régis Delpeuch, L'Enfant d'Oradour est loin d'être le premier texte de l'auteur puisqu'il se consacre depuis plusieurs années à l'écriture de romans jeunesse après une carrière d'enseignant.

Roger n'a que 4 ans quand ses parents, ses deux grandes sœurs et son petit frère sont expulsés de leur village en Moselle à l'arrivée de l'armée Allemande. Ils ont deux heures pour emballer quelques maigres affaires et quitter tout ce qu'ils possèdent. Quatre ans plus tard, ils se sont réfugiés avec quelques autres familles dans la Haute Vienne, dans le petit village d'Oradour sur Glane. Chacun a tenté de reprendre une vie après le traumatisme de l'expulsion, son père est devenu assistant boulanger tandis que leur mère fait de menus travaux, en plus de s'occuper de la maison. Roger ne fait pas exception et malgré l'austérité de la vie durant la guerre, c'est un petit garçon espiègle, plein de vie, qui préfère courir dans les champs ou pécher dans la rivière avec ses amis plutôt que d'être en classe. 

Le 10 juin 1944, tous les enfants du village sont réunis à l'école pour la visite médicale annuelle quand plus d'une centaine de soldats allemands pénètre dans la ville. A les écouter, il ne s'agit que d'une fouille des maisons à la recherche de maquisards et de caches de la résistance. Ouradour est un village paisible et les adultes, bien qu'inquiets, savent que l'épreuve sera courte. L'ordre est donné de rassembler tout le monde sur le champ de foire mais Roger, se souvenant du conseil de son père de se cacher si les allemands arrivaient, prend le chemin inverse en incitant ses sœurs à le suivre. Celles-ci, désireuses de retrouver la protection de leurs parents, préfèrent rejoindre le rassemblement et Roger file dans les rues désormais désertes du village. La suite est malheureusement tristement célèbre et le lecteur sait vers quel drame le village et la famille de Roger se dirigent...

L'enfant d'Oradour nous explique à l'aide d'un style descriptif et accessible la fuite de Roger, ses craintes pour sa famille dont il est séparé alors qu'il n'a que 8 ans, tandis qu'il trouve refuge dans le village voisin. Les doutes qui l'assaillent au fil des heures qui passent, du silence et de la peur des adultes qui veillent dorénavant sur lui. A aucun moment Roger n'assiste directement aux évènements et c'est donc à travers son regard "qui n'a rien vu" que le lecteur découvre le massacre.
 

Le roman se clôt sur un petit livret documentaire très bien fait qui nous montre quelques images du village de nos jours et qui revient également sur la chronologie des évènements et les faits historiques. Régis Delpeuch nous donne enfin quelques informations sur ce qu'est devenue la vie de Roger par la suite.

Ce roman est destiné à un public jeune, à partir de 9 ans. La question qu'il est légitime de se poser est de savoir si un tel sujet est indiqué pour des enfants aussi jeunes ? En tant que maman, j'ai beaucoup tendance à préserver mes enfants de l'actualité et des faits violents. Même adulte, il est déjà tellement difficile d'évoquer ces sujets qui dépassent l'entendement, qu'on a tendance à les éviter avec nos enfants, voulant encore préserver leur innocence, et éviter de se retrouver désemparés pour expliquer quelque chose qui est inexplicable, quel que soit son âge. Pour autant, l'auteur le souligne bien quand il évoque son roman, "les dangers les plus extrêmes sont ceux que l'on occulte, ceux que l'on refuse d'affronter, croyant par-là qu'ils ne se reproduiront jamais. Si nous voulons faire de nos enfants des citoyens responsables, si nous voulons les éveiller à une véritable culture de la paix, il faut leur faire prendre conscience très jeunes que l'histoire s'emballe toujours plus vite qu'on ne le croit, et verse souvent dans l'abime de la barbarie." Ce texte nous donne les moyens d'en discuter à partir des mots d'un enfant qui a vécu les évènements tout en ayant déjà lui-même le filtre de la distance et qui, bien qu'étant acteur, ne découvre les évènements qu'à travers le récit lui-même filtré des adultes.    
Alors oui, je préfère faire découvrir à mes enfants des romans qui recèlent des histoires qui les font rêver, les emmenant sur le chemin du merveilleux. Toutefois, L'enfant d'Oradour est un roman que j'ai glissé dans leur bibliothèque car c'est un texte historique romancé très bien fait, parfait pour engager des discussions indispensables sur ce que peut être l'Homme aussi malheureusement, et qui les mèneront, je l'espère, sur la voie pour devenir des adultes responsables et éclairés.  
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... Bonne Lecture ...

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Je remercie les Éditions Scrineo
pour leur confiance

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Mon Avis sur LE PASSEUR D'OMBRES T.1

21/5/2019

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LE PASSEUR D'OMBRES T.1

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Auteur : Claire McFall

Éditeur : Michel Lafon

Nombre de Pages : 313

Date de Parution :
14 mars 2019

Mon Avis : (Garanti sans spoilers)

Le Passeur d’ombres est le premier roman de l’autrice, premier tome d’une trilogie dont tous les volets sont déjà parus en Grande-Bretagne où la saga a rencontré un joli succès, avec à la clé une adaptation cinématographique à venir. C'est dans un univers fantastique inspiré du mythe grec du Passeur Charon, que la 4ème de couverture nous invite à nous plonger.

Dylan, 15 ans, est extrêmement nerveuse à l’idée de rencontrer pour la première fois son père, un quasi inconnu qu'elle n'a pas vu depuis 10 ans. Celui-ci vit désormais à la campagne, à la périphérie de Glasgow, et c’est avec beaucoup d’émotions et d’appréhension qu’elle monte à bord du train qui va la conduire à lui. Alors que le train atteint les premières landes sauvages,  il est victime d’un terrible accident, au cœur même d'un tunnel . Dylan se réveille indemne, dans l’obscurité la plus totale, et s’extirpe du wagon sans croiser âme qui vive. Elle gagne avec angoisse la sortie du tunnel toujours sans rencontrer d’autres accidentés ni voir le moindre personnel de secours. Son angoisse retombe d'un cran quand elle découvre un jeune homme assis sur le talus, un autre passager qui a dû emprunter comme elle la mauvaise direction. Dylan n'a d'autre choix que de suivre ce garçon, Tristan, qui semble parfaitement connaitre la région, pour trouver de l'aide. Mais plus Dylan avance dans les Highlands, plus la jeune fille ne peut s'empêcher de relever de nombreuses incohérences qui l'obligent à se demander si elle se trouve réellement à l'endroit où elle pense être…

Ce roman nous plonge dans un huis-clos à l'ambiance très étrange qui nous prend rapidement dans ses filets. Le décor des Highlands n'y est pas étranger avec ses vallons sauvages, son ciel menaçant et sa nature indomptable.

Tristan est à l'image de ces terres : taciturne et inhospitalier. Il faut beaucoup de patience et pas mal de désespoir pour que Dylan accepte de le suivre, malgré le caractère peu engageant de ce partenaire de fortune. Tristan évite soigneusement de répondre aux questions de la jeune fille, jusqu'à ce qu'il soit obligé de faire tomber le masque. C'est seulement à ce moment qu'il commence enfin à nous devenir sympathique. Son rôle nous est dévoilé peu à peu et, au-delà de l'arrogance et de la froideur initiale de ce garçon, c'est au final sa solitude qui fait peine à voir.

De l'autre côté, Dylan est une adolescente réaliste et mâture, acceptant avec pas mal de philosophie la situation, sans pour autant pouvoir s'empêcher de se plaindre tout le long de ce voyage forcé (je vous avais dit que c'était un personnage réaliste 😉). Elle est curieuse et ne lâche jamais, même si tout dans l'attitude de Tristan aurait de quoi la faire se murer dans le silence.
Malgré les débuts difficiles entre nos deux personnages, une romance pointe le bout de son nez, et même si elle est assez rapide, elle s'avère finalement assez touchante.

Ce qui ne devait être qu'une marche de quelques heures se transforme en un périple de plusieurs jours, succession monotone des mêmes paysages, avec notre duo comme seul point d'animation. On pourrait craindre un côté répétitif à ce schéma, et pourtant ce n'est pas le cas, porté par notre envie de découvrir les mystères de cette lande et l'attachement que l'on ne peut s'empêcher d'éprouver pour ce couple adolescent. L'action n'est pas omniprésente mais on reste sous tension, sensible à la menace sourde qui pèse sur les lieux.

Les règles qui gouvernent ce lieu et la mythologie déployée par Claire McFall sont vraiment originales, revisitant avec modernité le mythe de Charon ou d'Orphée aux Enfers. L'autrice apporte déjà pas mal d'éléments dans ce premier tome qui pourrait d'ailleurs se suffire à lui-même.  
Le Passeur d'Ombres est une très bonne découverte, proposant un roman au cadre surprenant car dans un décor quasi exclusif, celui des Highlands indomptables et plein de mystères, et centré uniquement autour de deux personnages. Le tout est basé sur une mythologie originale et solide qui fait de cette histoire un récit qui mérite d'être découvert.
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... Bonne Lecture ...

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Mon Résumé Détaillé de L'ANTI MAGICIEN T.2

21/5/2019

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Titre : L'Anti Magicien T.2 - L'Ombre au noir

Auteur : Sebastien De Castell

Éditeur : Éditions Gallimard

Nombre de Pages : 400

Date de Parution :
27 septembre 2018

Mon Avis : par ici

4ème de Couverture :

Kelen l'Anti-Magicien se fait de nouveaux ennemis où qu'il passe. Toujours accompagné de ses deux acolytes incontrôlables, Furia et Rakis, il parcourt les terres de la Frontière à la recherche d'un remède contre le mal qui le ronge: l'ombre au noir.

Mon Résumé Détaillé : (Attention Spoilers !!!)

Kelen a acheté une amulette pour dissimuler les moment où il fait usage de la magie et éviter qu’il ne soit pisté ainsi par les membres de son clan. Mais le vendeur l'escroque, l'obligeant à revenir avec Rakis la nuit suivante. Ils sont toutefois surpris en plein cambriolage et une bagarre éclate. 
Ils parviennent à prendre la fuite, rejoint par Furia, mais sont attaqués par deux traqueurs de sort, et leurs magies combinées leur permettent de blesser l'Argosi. Ils sont secourus par une nouvelle Argosie, Rosie, qui transporte une jeune fille aux yeux bandés, Seneira. Furia se remet de ses blessures et les deux Argosis semblent bien se connaitre même si Furia reste toujours aussi secrète.
 
Kelen apprend avec surprise que Seneira n'est pas aveugle comme il le pensait mais atteinte de l'ombre au noir. Ce qui est étonnant, c'est que la maladie la touche alors qu'elle n'est pas une Jan'tep. Le mal vient juste de la toucher et semble s'étendre très rapidement.
Seneira est la fille du président de l'université des Terres Neutres. Son père, Beren, a un but ambitieux même si son projet est souvent tourné en dérision par les grandes nations : il a construit une université qui accueille tous les jeunes futurs décideurs des différentes nations, afin qu'ils étudient ensemble et en apprennent davantage sur les sept sables et leurs habitants. Il espère ainsi qu’un jour ces anciens élèves le soutiendront dans sa volonté de faire accéder ce bout de désert à l'état de nation à part entière. 
 
Kelen reçoit un message de sa sœur Shalla qui l'implore de rentrer. Kelen refuse car il sait que cela signera son arrêt de mort : le Conseiller Ra'meth a lancé un contrat contre lui, même si c'est illégal. 
Kelen assiste à l'une des crises de Seneira et en constate la violence. La jeune fille est en prise à de terribles douleurs et entend des voix, Kelen faisant tout pour essayer de l’apaiser.
Le lendemain, ils ont atteint Teleidos, la ville natale de Seneira mais trouvent sa maison abandonnée. Les indices tendent à prouver que le petit frère de Seneira est sans doute atteint lui aussi de l'ombre au noir et face à sa fièvre, son père a dû l'emmener auprès d'un médecin. 
Le groupe s'introduit dans la faculté de médecine et retrouve Beren Thrane, le doyen de l'académie, au chevet de son fils, Tyne, très souffrant.
 
Dexan Videris, un frondeur de sort, arrive durant la nuit à la demande du père de Seneira. Il a pu se soigner de l’ombre au noir et tente de soigner celle de Tyne. Mais son remède est impuissant : l'ombre au noir est une marque qui jette l'emprise d'un démon sur quelqu'un. La personne qui a jeté le sort est trop puissante. Pour sauver le garçon, il faudra retrouver et tuer celui qui a fait ça. Kelen demande s'il peut être soigné également. L’homme lui répond que cela sera compliqué car l'ombre au noir de Kelen est due à un tatouage réalisé par sa grand-mère. 
 
Kelen retourne auprès de Tyne qui lui explique que ses crises ne lui font pas voir ou entendre des visions comme pour sa sœur mais ouvrent une fenêtre qui permet qu'on observe à travers lui. Ceux qui observent en ont après Kelen.
 
Afin de trouver qui en veut à Seneira et son père, Furia charge Kelen d'en apprendre plus sur la jeune fille auprès de ses camarades. En utilisant les conseils donnés par Furia, Kelen parvient à lutter contre sa timidité et sa maladresse et à s’intégrer enfin dans un groupe de jeunes. A la sortie de l'université, Kelen perçoit qu'il est suivi et piège son poursuivant. Il s'avère qu'il s'agit du fiancé de Seneira, Revian. Il est inquiet pour elle d’autant qu’il est lui-même atteint de l'ombre au noir. Il pense que ce sont les ennemies de l'université qui ont jeté le sort. Alors qu'il conduit le jeune homme auprès de Seneira, Kelen est attaqué par les Mages de maison de Revian d'origine Jan'tep. Malgré les ordres de Revian, ils s'attaquent à Kelen. L'arrivée de Dexan fait diversion et à deux, ils parviennent à maîtriser les mages.
 
Dexan pense avoir trouvé des sorts qui rendraient Kelen difficilement repérable, tout en diminuant  son ombre au noir. Mais cela nécessite qu'il devienne frondeur de sort comme lui et devienne son partenaire. 
Shalla contacte de nouveau Kelen et essaye de lui faire quitter les Sept Sables qu’elle considère avec mépris comme une zone qui cherche à se donner à tort le statut de nation. Mais Kelen refuse d'abandonner ses amis à la maladie. 
 
Décidé à trouver des réponses, il fait confiance aux rumeurs et se rend dans les marécages où se trouverait une sorcière, Mama murmure. Il pense que c’est cette femme qui leur a jeté un sort mais celle-ci le détrompe et lui apprend que l'ombre au noir semble liée à son oasis. 
Dépité, Kelen est perdu et prêt à accepter l'offre de Dexan. Furia l'emmène dans le désert et essaye de lui enseigner à travers l'apprentissage de la danse la sensation de faire les choses par plaisir et non par peur comme il le fait depuis toujours.
 
Il décline l'offre de Dexan et celui-ci lui apprend qu'il s'est rendu à la maison de Revian qui est protégée par la magie, ce qui rend leurs propriétaires suspects. Quand Kelen apprend que Seneira s'y est rendue mais n'est toujours pas rentrée, Kelen et les Argosis s'y précipitent. Ils découvrent Revian vecteur d'une magie qu'il ne possède pas. Cette magie a tué toute la maisonnée et Seneira risque d’être la prochaine victime. Tout le monde arrive à sortir tandis que Revian lutte contre ceux qui le contrôlent avant de mourir lorsque la maison explose. 
Le groupe se remet à peine des événements qu'ils apprennent le décès de Tyne.
 
Rosie, de son côté, a découvert une famille dont le fils a été guéri de l'ombre au noir. En écoutant leur récit, il est clair que le schéma est le même et que derrière se cache le même soigneur et escroc : Dexan.  Comprenant qu'il ne s'agit pas d'un cas de peste, Rosie quitte le groupe. 
Furia, Kelen et Rakis vont trouver le frondeur de sort et voient leurs soupçons confirmés. L'escroc travaille sur ordre de puissants mages Jan'Tep. Dexan se montre puissant et malin et parvient à maitriser le trio, aidé d'un crocodile qu'il manipule. Il leur explique avoir découvert des vers qui ont la particularité de continuer à vivre même coupés en deux : il infeste sa victime d'une moitié et conserve l'autre pour pouvoir la torturer et la manipuler. Pour appuyer ses dires, il contamine Furia.
Kelen parvient à reconduire Rakis et Furia chez Beren qui leur demande de fuir avec Seneira afin que les maitres chanteurs n'aient plus d'influence sur lui.
 
Kelen utilise la dernière ressource à sa disposition et retourne voir Mama Murmure. Celle-ci lui propose de demander de l'aide à un esprit en "murmurant". La technique fonctionne et un Sasutzei, un esprit de l'air vient se loger dans l'œil sain de Kelen afin de lui révéler ce qu'il ne voit pas. Il distingue ainsi des dizaines de fils qui mènent aux vers et comprend que d'autres personnes ont été infectées sans le savoir.
En remontant vers la source, il découvre la cache de Dexan dans une grotte. Mais le frondeur de sort a senti leur arrivée et les attaque. Il perd toutefois l'avantage quand Furia et Seneira arrivent et se joignent à Kelen et Rakis. Dexan est rapidement capturé mais refuse de leur révéler où il cache les bracelets avec les vers. L'œil aiguisé de Rakis parvient toutefois à trouver la cache où ne se trouve malheureusement pas le bracelet de Seneira, déjà envoyé aux mages Jan'Tep derrière l'attaque. Furia détruit le sien. Le frondeur de sort accepte de leur révéler que l'on peut de débarrasser des vers en utilisant un tatouage complexe que Kelen réalise, libérant son amie de l'emprise du vers.
 
Beren lui propose d'intégrer son académie où il pourrait suivre les cours tout en assurant la sécurité des lieux. Kelen est tenté de cette solution de confort mais préfère suivre l'Argosi quand elle prend la route. Elle est décidée à se rendre en Gitabrie où se trouve la majorité des étudiants infestés et dont le nom était consigné dans un carnet.
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