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Mon Résumé Détaillé d'IN REAL LIFE T.1

26/6/2019

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Titre : In Real Life - Déconnexion

Auteur : Maiwenn Alix

Éditeur : Éditions Milan

Nombre de Pages : 408

Date de Parution :
22 aout 2018

Mon Avis : par ici

4ème de Couverture :

Dans un futur postapocalyptique, les humains vivent dans de petites implantations agricoles, travaillant à régénérer les écosystèmes endommagés. Chaque individu est connecté au Système. À travers ce vaste réseau numérique, les gens peuvent communiquer par la pensée et visiter pendant leur sommeil des « rêves éveillés », des rêves si réels qu’ils permettent aux membres du Système de vivre une existence virtuelle en parallèle de leur vie dans l’implantation.
Chaque nuit, les adolescents s’affrontent dans des épreuves de construction de rêves. Le jour de la Répartition, les plus doués quitteront leur implantation pour consacrer leur vie à l’élaboration des rêves éveillés.
Brutalement arrachée au Système alors qu’elle est sur le point de remporter le Tournoi des constructeurs, Lani découvre un monde « hors connexion », dans lequel son pouvoir d’élaborer des rêves lui offre un destin inattendu.

Mon Résumé Détaillé : (Attention Spoilers !!!)

2225. Depuis la Grande Connexion, tous les humains sont équipés dès leur plus jeune âge d’un transpondeur à l’intérieur du cerveau. Cet appareil leur permet d’être connectés en permanence les uns avec les autres mais aussi aux bases de données de leur environnement, leur offrant une vie harmonieuse. Chaque nuit, leur transpondeur les connecte dans un espace de Rêves éveillés où chacun peut se rendre dans les paysages construits pour eux, retrouver leurs proches, réaliser des apprentissages…

Lani et Jen approchent de leurs 17 ans et sont impatientes de savoir à quel poste elles vont être affectées. Lani rêve de devenir Constructrice, ces personnes chargées de concevoir les rêves, de proposer mille expériences et les faire vivre aux autres. En attendant, les deux jeunes filles travaillent dans une Implantation du Nord des États Unis afin de restaurer la faune et la flore et contribuer à la production de ressources premières pour le reste de l’humanité.

Les deux jeunes filles passent leur dernière journée ensemble mais savent qu’elles se reverront ensuite dans leurs rêves. Lors de leur dernière journée de travail à la plantation, elles manquent de se faire attaquer par une créature, sans doute un ours, mais sont sauvées par les drones de surveillance. 
La nuit suivante, Lani participe aux dernières épreuves de sélection des futurs architectes et affronte son concurrent le plus redoutable, Tom, qui l'a battue une fois en utilisant sa peur des abeilles. Elle remporte l’épreuve et espère que cette victoire lui permettra d'intégrer le groupe qui construit ces univers oniriques.

Pour leur dernière journée à la plantation, Lani et Jen retournent dans la zone où elles travaillaient la veille et perçoivent de nouveau une menace. Lani n’a pas le temps de réagir qu’elle voit Jen basculer dans un trou avant qu’elle-même ne s’évanouisse. Elle se réveille sanglée à une table, douloureuse. Elle est dans une pièce avec Tom et une autre jeune fille nommée Cira. Tous les trois sont attachés de la même façon. Leurs Geôliers sont prévenants mais ne disent rien à part qu'ils sont venus les aider à se déconnecter du système. Avec effroi, Lani découvre que Jen est morte lors de sa chute. 
Dès que leur état de santé le permet, ils sont transportés à travers la montagne qui limite leur exploitation. Lani essaye de fuir mais est rattrapée et assommée. A son réveil, elle se retrouve à fuir avec tout le monde pour ne pas être tuée par un hoverboard de défense. Alors qu’elle ne croyait pas à la dangerosité de ces appareils, elle assiste à la mort sans sommation d’un de leur ravisseur. Le chef de leurs kidnappeurs, Jonathan, la frappe pour la sanctionner. 

Leur groupe a pris du retard et Jonathan les oblige à traverser une montagne en passant par les réseaux souterrains creusés en son sein. Sans qu’on n’explique aux prisonniers la menace, ils doivent traverser la grotte le plus silencieusement possible et sans trainer. Malgré leurs précautions, ils sont poursuivis par des créatures d’une grande rapidité et Lani ne s’en sort qu’avec l’aide d’un de leur ravisseur, Alexander. Dès qu’elle le peut, Lani tente de nouveau de s’échapper mais revient vite quand Jonathan commence à torturer Cora.

Leur petit groupe marche jusqu’à un bateau dans lequel ils embarquent. Lani vit le trajet dans un état second, droguée par Alexander qui lui promet que c'est pour son bien. Au terme du voyage, elle se découvre des cicatrices dans le dos et comprend qu'elle a dû être électrocutée pour détruire leur transpondeur. 

Leur arrivée se fait sur la petite ile de Banks où ils sont amenés auprès du Grand Conseil dirigé par un homme nommé Socrate. Celui-ci leur promet de leur donner les informations en temps et en heure mais avant, a besoin qu’ils passent par des capsules de sommeil. Lani n’en ressort qu’au bout de 3 mois, débridée : le programme de Socrate a retiré tout ce que le système avait placé dans son inconscient pour entraver son comportement. 
Très affaiblie par son inactivité prolongée, Lani est conduite dans la famille de Georges Brac et de sa femme Juliette pour reprendre des forces. Durant plusieurs semaines, elle reprend pied et participe à la vie de la famille, trouvant du réconfort dans les gestes du quotidien. Alexander vient lui rendre visite de temps en temps et lui en apprend un peu sur l'origine du système. Elle découvre à l’occasion d’une baignade qu'il porte les mêmes cicatrices qu'elle, signifiant qu'ils ont des parallèles dans leur histoire mais le jeune homme n'a pas le droit d'en parler. 

Alors que Lani commence à s'aventurer dans le village, elle se fait agresser par plusieurs hommes qui la laissent pour morte, noyée dans une rivière. Heureusement, la fonction de sauvegarde de son transpondeur la maintenue en vie. C'est Alexander qui la retrouve en hypothermie et parvient à la ranimer. À demi consciente, Lani surprend une conversation entre Juliette et Alexander. L'attaque vient sans doute de récupérateurs, la faction des soldats en charge de s'infiltrer dans les exploitations afin de récupérer le matériel nécessaire à leur survie. Ils tiennent Lani pour responsable de la mort de l'un des leurs lors de son enlèvement. Durant la soirée, Alexander embrasse Lani qui est bien en peine pour comprendre les sentiments qu'elle ressent pour la première fois.

Dès le lendemain, une femme récupératrice vient lui enseigner à combattre mais se montre très revêche. En fin de journée, alors qu'elles sont à l'extérieur, elles assistent à l'enlèvement des filles de Georges par des hoverboards. Lani n'hésite pas à suivre sa préceptrice jusqu'à la ville où la jeune fille essaye de détruire les appareils qui enlèvent d'autres enfants, mais en vain et les enfants sont emmenés. Dans l'agitation, Lani reconnaît l'un des hommes qui a essayé de la tuer et celui-ci tente de la tuer de nouveau mais Alexander intervient. 

Cet événement oblige Socrate à raconter enfin à Lanie et Tom le but de leur présence. Avant d'être le chef du conseil, Socrate était un architecte. Il a découvert que le système modifie petit à petit le comportement des gens connectés, empêchant nombre de comportement et bridant tout désir sexuel avant 17 ans. L'armée humaine a laissé faire le système pensant pouvoir s'en servir ensuite à leurs propres fins. Mais c'est le système qui a gagné en retournant les robots humanoïdes de l'armée contre les humains. Les survivants de cette armée ont fui sur l'île. 
Socrate a besoin d'eux car avec Alexander, il profite des combats de construction pour s'introduire dans les bases de données et télécharger des informations qui leur servent pour le ravitaillement. Mais la tâche devient trop vaste pour eux deux, d'où la nécessité de recruter en les enlevant tous les deux.

Tom et Lani sont intégrés aux récupérateurs afin de parfaire leur formation en vue de ce qu'on attend d'eux. Lani fait l'objet d'une nouvelle tentative d'assassinat mais parvient à tuer son agresseur. Sans trop savoir comment, elle découvre dès le lendemain qu'elle est capable d'abattre tous les adversaires qu'on lui oppose. Socrate lui explique que c'est son transpondeur qui lui offre cette faculté d'apprentissage. Très bientôt, Tom sera capable de la même chose.
En parallèle de cet apprentissage des compétences de combat, Socrate poursuit ses entraînements d'architecte.

Les agresseurs de Lani sont arrêtés et Rodolphe, le chef des récupérateurs, exige que la jeune femme les abatte en place publique. Mais Lani refuse et est conduite en prison pour son opposition. Alexander vient la tirer de là et lui apprend que Rodolphe va être exclu du Conseil pour ne pas avoir suivi la sentence convenue. 

La ville subit une nouvelle attaque d'hovercrafts accompagnés de chiens robots qui parviennent à contrôler leurs victimes à l'aide d'un aiguillon. Lani, Tom et les récupérateurs se débarrassent des chiens mais les hovercrafts décollent et kidnappent de nouvelles victimes en les paralysant à l'aide d'un faisceau lumineux. Lani échappe de justesse au rapt, sauvée par Alexander qui se fait prendre à sa place. 
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Mon Avis sur ESPRITS MALÉFIQUES T.2

25/6/2019

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ESPRITS MALÉFIQUES - Les Dévoreurs d'âmes

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Auteur : Ellen Oh

Éditeur : Éditions Nathan

Nombre de Pages : 256

Date de Parution :
mars 2019

Mon Avis : (Garanti sans spoilers)


Second volet des aventures d’une jeune chasseuse de fantômes, Les Dévoreurs d’âme jouit de nouveau d’une couverture sombre qui nous plonge dans l’ambiance de cette saga d’horreur jeunesse.

Quelques semaines se sont écoulées depuis qu’Harper est parvenue à sauver son frère d’une possession malsaine. Sa grand-mère a repris sa place dans leur vie et celle-ci peut lui transmettre ses connaissances sur son don, même si le sujet reste encore tabou avec sa mère et sa sœur ainée. En plus de la vieille femme, la jeune fille peut désormais s’appuyer sur ses deux fidèles amies, l’esprit de Rose et Dayo, son amie de chair et de sang, pour l’aider dans son apprentissage.
A l’occasion des vacances de la Toussaint, les parents d’Harper emmènent toute la famille sur une petite ile des Caraïbes dont l’image est ternie par un passé marqué par des vagues de meurtres irrésolus. Si cela ne dérange pas la plupart des touristes, Harper et son petit frère Michael sont très sensibles à l’ambiance malveillante qui pèse sur cette ile aux allures pourtant paradisiaques. Des forces anciennes et sanguinaires se tapissent dans ce lieu et n’attendent que l’opportunité pour agir…

L’autrice débute ce tome en retraçant tous les évènements qui se sont déroulés précédemment, permettant presque de lire cette enquête paranormale sans avoir lu le précédent roman (mais ce serait dommage de se priver d’un tel plaisir 😋). Si cela donne une bonne base pour repartir dans l’histoire, cela rend l’ouverture de ce tome moins dynamique et immersive que le premier. Ellen Oh en profite pour nous donner un aperçu des changements qui se sont produits dans la vie d’Harper et sa famille et ce sont donc auprès de personnages plus surs d’eux et de leur rôle que nous avançons.

On retrouve dans cette nouvelle enquête la recette qui a déjà fonctionné dans La Maison des possédés avec un récit au présent, du point de vue d’Harper, entrecoupé de visions du passé qui contribuent à renforcer le caractère angoissant des évènements. Celles-ci nous transportent au début du siècle dernier, à la création du complexe hôtelier qui ne cesse depuis d’être frappé du sceau du malheur. Ces incursions dans le passé sont déroutantes et angoissantes car parcellaires. Harper est spectatrice impuissante des évènements passés qui ont traumatisé les esprits et ressort de ces visions, bouleversée, mais emplie d’un savoir précieux pour déterminer ce qui domine l’ile.

Harper est un personnage toujours aussi plaisant à suivre, qui conserve sa joie de vivre et sa force de caractère, prête à braver tous les dangers quand des innocents sont en danger. Elle progresse dans la maitrise de son don et dans la connaissance des rites d'exorcisme, savoirs bien utiles face à ce qu'elle doit affronter.

Les dévoreurs d’âme est un peu moins effrayant que le premier tome, sans doute parce que le lecteur est déjà initié à certains secrets ou ficelles. Les créatures auxquels doit faire face notre jeune chamane sont redoutables et ont de quoi faire frémir les plus jeunes lecteurs mais le tout est atténué par une écriture moins sombre que dans La Maison des Possédés.
Si Les Dévoreurs d'âme est un peu moins effrayant que le premier roman de la saga, il n'en reste pas moins qu'il nous plonge dans une ambiance travaillée, sombre, auprès de créatures cauchemardesques. Le personnage d'Harper reste hyper agréable à suivre, portée par de belles valeurs.  J'espère que l'autrice continuera sur sa lancée en nous concoctant une nouvelle enquête paranormale et n'hésitez pas à découvrir ce roman si vous aimez les histoires jeunesse qui font frémir.
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Mon Avis sur ASH PRINCESS T.1

24/6/2019

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ASH PRINCESS T.1

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Auteur : Laura Sebastian

Éditeur : Albin Michel

Nombre de Pages : 528

Date de Parution :
5 septembre 2018

Mon Avis : (Garanti sans spoilers)


Difficile de passer à côté de ce roman qui a fait grand bruit à sa sortie. Premier roman de l’autrice, les éditions Albin Michel ont conservé la couverture VO, juste sublime et très représentative de l’histoire qui va nous être dévoilée.

Theodosia n’avait que 6 ans quand les Kalovaxiens ont envahi son royaume. Son peuple, pacifiste, s’est retrouvé dépassé par la violence froide des envahisseurs et la fillette a assisté au meurtre de sa mère, la reine, avant que le Kaiser ne l’exhibe à ses côtés comme trophée de guerre. L’homme tyrannique a vu ainsi un excellent moyen d’empêcher toute émergence d’une rébellion en brisant les symboles du royaume envahi, changeant même le nom de la fillette et l’obligeant à renoncer à ses croyances et traditions pour vivre selon les coutumes des envahisseurs. Comble de la perversion, à chaque fois que son peuple tente de se rebeller, Theodosia est fouettée en place public pour punir l’affront, avant d’être exposée aux banquets, coiffée d’une couronne de cendres qui se délite, rappelant à tous la perte de son statut d’héritière.

Durant 10 ans, Theodosia vit ce calvaire, sous l’emprise du Kaiser épiant toutes ses faiblesses afin de les utiliser contre elle. Isolée, elle demeure soumise attendant d’être délivrée par une résistance dont elle espère l’existence. Ses espoirs volent en éclat quand le Kaiser lui demande d’exécuter l’un des derniers gardiens dépositaire de leur magie. Quand un garçon surgit de son passé, la jeune fille réalise que la survie de son peuple repose désormais uniquement entre ses mains et que le meilleur moyen d’abattre son ennemi est de le combattre de l’intérieur…

On retrouve dans Ash Princess des ingrédients connus de la fantaisy YA : une héroïne, reine légitime, qui tente de récupérer le trône qu’on lui a spolié, un tyran qui s’est emparé du dit trône et un triangle amoureux. Malgré cette recette bien connue, la sauce prend bien et on lit rapidement ce roman, happé par cette histoire.

Théodosia est une héroïne qui change de ce que l’on voit habituellement car c’est une jeune fille complètement brisée. Le Kaiser a une telle emprise sur elle qu’elle n’est plus capable du moindre espoir ou d’échafauder l’ombre d’un plan. On est donc bien loin des héroïnes badass et ce premier tome est autant une lutte pour sa reconstruction qu’une lutte pour son peuple.

On retrouve pas mal de violence dans ce roman et le thème de l’esclavage des peuples conquis est au premier plan. Le Kaiser est un antagoniste bien incarné, despotique et pervers, constituant un adversaire redoutable. Les souffrances physiques ne suffisant pas, il n’hésite pas à abuser de la torture psychologique pour détruire la personnalité de Théodosia et le culte qu’on lui voue.

Le souffle du changement est apporté par l’apparition d’un jeune homme dont Théodosia était proche enfant. Celui-ci lui apporte la force de se battre en lui rappelant combien son peuple souffre, sous-alimenté, et contraint de travailler jusqu’à la mort dans des mines. Si cette aide fait complètement sens auprès de la jeune fille, elle s’interroge en revanche de l’attention que lui porte le fils du Kaiser. Le jeune homme semble complètement désavouer l’attitude de son père et enclin à aider la jeune femme. Ce trio prend bien évidemment l’allure d’un triangle amoureux mais reste toutefois en retrait de l’histoire en semble plutôt le reflet des enjeux de loyauté de Théodosia.

Certains éléments, notamment la magie dont sont dépositaires les habitants d’Astrée, sont encore sous-exploités dans ce premier tome mais peuvent donner un tout autre relief à l’intrigue s’ils prennent plus de place par la suite comme le laisse supposer certains évènements.
Ash Princess est un roman dont l’écriture nous plonge facilement auprès d’un monde dont ce premier tome ne fait que poser les bases. Si les grandes lignes de cette histoire sont classiques au regard de ce qui se fait en fantaisy YA, c’est un roman qui s’avère entrainant en nous proposant une aventure qui mêle lutte d’un peuple et de son héritière destituée, jeux politiques et manipulations psychologiques. 
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Mon Avis sur LES NOCES DE LA RENARDE

24/6/2019

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LES NOCES DE LA RENARDE

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Auteur : Floriane Soulas

Éditeur : Éditions Scrineo

Nombre de Pages : 586

Date de Parution :
2 mai 2019

Mon Avis : (Garanti sans spoilers)



Second roman de l’autrice, toujours publié aux éditions Scrineo, Les Noces de la renarde jouit d’une magnifique couverture signée de nouveau Aurélien Police.
Nous quittons l’univers Steampunk et victorien de Rouille pour nous plonger dans une intrigue à la temporalité double, au cœur du Japon, berceau de nombreuses divinités et créatures bien éloignées de nos croyances occidentales.

Le roman nous lance dans une aventure auprès deux héroïnes, l’une au 15ème siècle et l’autre de nos jours. Hikari est la chasseuse d’un clan de kitsune, des divinités mi femmes, mi renardes. Jouissant d’un pouvoir puissant et de l’immortalité, elle diffère toutefois de ses sœurs, montrant trop de curiosité pour les humains qui habitent la vallée. Les humains se doivent de vénérer les esprits de la montagne et respecter leurs territoires sacrés, mais les conditions de vie se faisant plus âpres, les bucherons du village, audacieux, pénètrent de plus en plus profondément dans les bois, négligeant les dangers de la forêt et les créatures qui l’habitent. Les règles des divinités sont cruelles et quand un groupe d’hommes profanent involontairement une cérémonie, Hikari se retrouve missionnée pour exécuter la vengeance de son clan, l’obligeant à choisir entre les mouvements de son cœur pour les hommes et ses devoirs envers son peuple.

Mina est une lycéenne solitaire qui traverse la vie sans faire de vague. Il faut dire qu’il n’est pas facile de se lier aux autres et d’avoir des amis quand on est capable de voir les fantômes, les esprits, petits dieux et démons qui hantent la ville. A ses yeux, il s’agit d’une vraie malédiction qui l’isole complètement des autres, sa famille même ignorant tout de son don. Pourtant, Natsume, une camarade de classe semble l’avoir percée à jour et exige son aide pour débusquer un démon qui laisse à travers la ville une série de cadavres.

Les Noces de la renarde est un beau bébé de près de 600 pages et il faut bien 80 pages pour se lancer véritablement dans l’intrigue, le temps d’installer le cadre des deux histoires. Ajoutez à cela un vocabulaire relatif aux coutumes et folklore japonais peu communs, un style où les dialogues se font rares au profit de plages de descriptions, vous comprendrez que le début de ce roman a été un peu difficile à appréhender. Une fois familiarisé avec le contexte, le style se fluidifie et le roman prend une tournure plus dynamique, nous amenant à nous attacher aux destins de ces deux jeunes femmes que rien ne semble relier.

Le procédé narratif basé sur deux temporalités est un élément qui fonctionne très bien puisque le lecteur est à la fois pris dans chaque histoire individuelle mais également dans l’attente du moment où celles-ci vont se rencontrer, échafaudant mille hypothèses dans cette expectative.

On retrouve le rythme contemplatif que l’on associe souvent au Japon dans ce roman, notamment dans le récit des évènements du passé. Par touches lentes, on voit se dessiner les contours des destins et des drames à venir. Hikari est un personnage sauvage éminemment mystérieux qui n’a pas les réactions et sentiments d’un humain et pourtant, elle nous devient rapidement sympathique. Mina est un personnage au tempérament que l’on rencontre plus facilement dans la littérature fantastique, jeune fille fragile qui se révèle au contact d’une rencontre, catalyseur de l’acceptation de son don.
Les Noces de la Renarde est une très bonne découverte. Après un début un peu long, le lecteur prend plaisir à suivre le destin de ces deux jeunes femmes et imaginer les liens qui les unissent à travers le temps. Le personnage envoutant d'Hikari est la pierre angulaire de ce récit et nous offre une vraie plongée dans les croyances japonaises. Ce roman est également l'occasion de découvrir une mythologie que l’on croise rarement dans la littérature young adult et qui a de quoi largement séduire.
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... Bonne Lecture ...

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Je remercie les Éditions Scrineo
pour leur confiance

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