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Mon Résumé Détaillé d'Autre-Monde T.1

26/4/2018

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Titre : Autre-Monde T1

Auteur : Maxime Chattam

Editeur :
Albin Michel

Nombre de Pages : 496

Date de Parution :
03 novembre 2008

4ème de Couverture :

Personne ne l'a vue venir.La Grande Tempête : un ouragan de vent et de neige qui plonge le pays dans l'obscurité et l'effroi.D'étranges éclairs bleus rampent le long des immeubles, les palpent, à la recherche de leurs proies ... Quand les enfants se sont éveillés, la Terre n'était plus la même. Désormais seuls, ils vont devoir s'organiser. Pour comprendre. Pour survivre. À cet Autre-Monde

Résumé Détaillé : (Attention Spoilers)

Matt est un garçon ordinaire, âgé de 14 ans, qui vit à New York.
Les fêtes de fin d'année viennent de se dérouler et Matt ne sait pas si c'est à cause de la fatigue, mais il commence à voir des choses qui l'inquiètent : il a cru voir un vieil homme avec une langue et une queue de serpent. Il a également vu une sorte d'éclair bleu rampant s'attaquer à un sans-abris et le faire disparaitre. Ne restaient que ses habits.

Une violente tempête de neige s'abat sur la ville. Dans la nuit, de terribles orages éclatent et Matt observe de nouveau des éclairs rampants qui semblent fouiller tous les immeubles. Son propre appartement est touché par la foudre et lorsque Matt se réveille, il ne trouve aucune trace de ses parents. Il explore son immeuble et réalise que tout le monde a disparu.

Malgré la neige, il décide de se rendre chez son meilleur ami Tobias. Dans la ville, il est étonné de ne croiser aucune âme qui vive, ni aucun véhicule. Arrivé à l'étage de son ami, il est attaqué par une sorte de mutant et il a juste le temps de se réfugier dans l'appartement de Tobias. Celui-ci est sain et sauf mais un autre mutant, sans doute le père de Tobias, est emprisonné dans la cuisine. Les deux garçons ne peuvent rester dans l'appartement et décident de se rendre chez leur ami Newton. Mais chez lui, il ne trouve aucune trace de leur camarade, si ce n'est ses vêtements abandonnés sur son lit.

Tobias et Matt repartent explorer la ville mais ne croisent personne. Ils doivent fuir par Central Park pour éviter un groupe de mutants qui semble rechercher les personnes vivantes. Alors qu'une nouvelle tempête approche, ils se réfugient dans le château du belvédère. La nuit, Matt est réveillé par un bruit à l'extérieur : par la fenêtre, il aperçoit des créatures haute de 4 m avec des faisceaux de lumière à la place des yeux, qu'il surnomme des "échassiers". Matt et Tobias ont juste le temps de se cacher dans un placard que l'une de ces créatures pénètre dans le belvédère. Étrangement, ces créatures semblent à la recherche de Matt. Lorsque les deux échassiers s'éloignent, Matt comprend qu'ils doivent fuir New-York en direction du sud, région où les créatures craignaient que Matt ne se rende.

Avec Tobias, ils sont obligés de traverser un tunnel inondé, et ils échappent de peu à l'attaque d'une sorte de ver aquatique géant. À la sortie du tunnel, la neige a complètement disparu et toute la ville est recouverte d'une végétation luxuriante qui s'est développée en à peine deux jours.
Après avoir échappé à une seconde rafle des échassiers, ils découvrent une inscription sur un panneau laissée par d'autres survivants.
Alors qu'ils font une halte dans une ville, Tobias et Matt sont agressés par un homme et Matt se retrouve dans le coma. Lorsqu'il se réveille, grâce à Tobias, il se trouve sur l'île Carmichael où vit une soixantaine de jeunes, dirigée par Doug.  Cela fait cinq mois qu'il est dans le coma . Durant celui-ci, il a fait d'étranges rêves où il était poursuivi par une créature nommée Rauperoden.

Tobias lui apprend que les survivants se divisent en trois groupes : les enfants et les adolescents, surnommés les Pans, les Gloutons, ces adultes transformés en mutants, et enfin les Cyniks, des adultes qui ont survécu eux aussi à la tempête mais qui sont devenus très agressifs.
Matt fait la connaissance d'Ambre qui lui explique son hypothèse sur cette tempête. Selon elle, celle-ci a été créé par la Terre, en réponse à l'exploitation abusive et délétère des hommes, un peu comme un hôte se débarrasserait des parasites qui l'agressent. Elle pense que la tempête avait pour but de toucher le patrimoine génétique des habitants, tuant les adultes, et en épargnant certains,  notamment les plus jeunes.
Maintenant, elle étudie les "altérations" que semblent présenter certains jeunes, qui leur permettent d'interagir avec les éléments physiques : manipuler l'électricité, créer du feu…  Ambre elle-même, commence à développer des pouvoirs de télékinésie. Elle pense que ces altérations se développent chez chacun, en fonction de leurs besoins et de leurs activités. Avec Matt et Tobias, ils s'associent pour recueillir des informations sur ces modifications et forment l'Alliance des trois.

Peu après, Ils apprennent par un Long Marcheur qui relaie des informations d'un groupe de Pans à l'autre, que les Cyniks se sont regroupés en une immense communauté organisée dans le sud. Ils continuent à kidnapper des jeunes pans et semble aidés par des traitres.
La nuit suivante, le trio observe une lueur dans la tour d'un manoir abandonné qui a la réputation d'être hanté. L'exploration de la tour est empêchée par une lourde porte cadenassée, peinte de signes cabalistiques. Interrogé, Doug refuse de donner des informations sur ce lieu.
Quelques jours plus tard, Matt accompagne Ambre à la cueillette. Ils sont attaqués par deux gloutons : Matt parvient à en tuer un, faisant preuve d'une force extraordinaire, tandis qu'Ambre tue l'autre grâce à son pouvoir de télékinésie.

La nuit suivante, Matt fait un rêve très réaliste où il est de nouveau poursuivi par le Rauperoden.
Lorsqu'il se réveille, il surprend une conversation entre Doug et deux autres personnes. Ceux-ci parlent d'une créature présente dans le manoir du Minotaure et ils semblent préparer quelque chose.
Matt, Ambre et Tobias explorent de nouveau le manoir mais fuient devant une créature gigantesque à tête de taureau.
Peu après, le trio échappe de peu à une tentative de meurtre et se sait repéré par Doug et ses associés.
Lors d'un ravitaillement dans une ville proche, Ambre surprend un groupe de cyniks. Ces derniers viennent de récupérer un message leur indiquant qu'ils pourront prochainement attaquer l'ile.
Matt, Ambre et Tobias ne donnent pas l'alarme craignant de déclencher l'attaque des cyniks et suspectent Doug d'être ce traitre. Mais lorsqu'ils parviennent à pénétrer dans l'observatoire du minotaure pour voir ce que dissimule Doug, il découvre l'oncle de celui-ci, qui n'a pas été transformé en cynik. Il demeure caché par crainte de la réaction des Pans de l'ile. La créature et les lumières n'étaient destinées qu'à faire fuir les curieux.

Le lendemain soir, lors du repas, Matt reçoit une lettre lui indiquant qu'Ambre est retenue prisonnière et qu'il doit se rendre à minuit dans le cimetière pour la retrouver. Lorsqu'il s'y rend, il est immédiatement attaqué par  un inconnu qui lui décoche deux flèches dans le buste . Sauvé par son gilet par balle, il prend en chasse le tireur mais sans le rattraper. Alors qu'il regagne le manoir, il est attaqué par des chauves-souris. Il parvient à les faire fuir et a la surprise de découvrir Ambre qui n'a jamais été kidnappée.
Par déduction, Matt comprend que le traitre n'est pas Doug mais Colin, un garçon de 17 ans, peu intégré, qui communiquait avec les Cyniks grâce à des oiseaux. Par ruse, il parvient à le percer à jour.
Les Pans tendent alors une embuscade aux Cyniks et lorsque ceux-ci les attaquent,  ils les mettent en déroute grâce aux pouvoirs développées par quelques-uns.
 
Dans les affaires des Cyniks, ils découvrent une affiche avec le visage de Matt. Le groupe a la surprise de découvrir que les Cyniks ont une reine et que celle-ci est à la recherche de Matt.
Matt sent que le Rauperoden est réel et se rapproche de lui. Pour préserver les habitants de l'ile, accompagné par Ambre et Tobias, il décide de partir vers le Sud, en direction des Cyniks, afin d'en apprendre plus sur cette reine.
 
 

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Mon Avis sur... La Fille qui n'existait pas

25/4/2018

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La Fille qui n'existait pas

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Auteur : Natalie C. Anderson

Editeur :
PKJ

Nombre de Pages : 405

Date de parution :
1 mars 2018

Mon avis : (Garanti sans spoiler)

"Si tu veux être une voleuse, la première chose à savoir est que tu n'existes pas."



Après avoir fui le Congo, Tina, 5 ans, et sa mère Anju, espèrent reconstruire leurs vies au Kenya. Sa mère trouve rapidement un emploi de domestique auprès de Roland Greyhill, l'un des hommes d'affaires les plus respectés du pays. Tina grandit entre les murs de la propriété mais apprend rapidement que même les personnes de bonne famille ne sont pas aussi respectables qu'elles le laissent paraitre. Alors quand sa mère est retrouvée assassinée dans le bureau de Greyhill et que l'enquête est plus que bâclée, Tina comprend que le patron de sa mère est coupable mais ne sera jamais inculpé, protégé par son argent.

Soutenue par son besoin de vengeance, Tina survit durant quatre années dans les rues de Sangui,  travaillant comme voleuse pour le gang des Goondas . Et c'est un travail pour les Goondas qui va finalement ramener la jeune fille dans la demeure de Greyhill et lui offrir la chance de ruiner l'homme d'affaires avant de prouver sa culpabilité. Mais le plan ne se déroule pas comme prévu et Tina est surprise par Michael, le fils Greyhill, alors qu'elle pirate l'ordinateur familial. Plutôt que de la dénoncer, Michael lui propose de prouver l'innocence de son père. Tina est convaincue de l'inutilité de la démarche mais accepte toutefois de se replonger dans le passé de sa mère, quitte à découvrir qu'il existe de nombreuses zones d'ombres et que son histoire est plus complexe que ce qu'elle en a perçu enfant.

L'intrigue de départ semble assez classique : une vengeance, une rencontre avec le fils de l'ennemie qui va peut-être tout faire changer… on imagine très rapidement la romance se mettre en place… mais je vous rassure, ce n'est pas le cas et  ce livre est bien plus que ce qu'il parait  ! J'avoue que j'ai eu un peu peur dans la première partie du roman mais l'autrice évite ces écueils avec habileté et l'intrigue prend rapidement de la profondeur. La seconde partie du roman est haletante et l'autrice aborde des thèmes rarement abordés en littérature YA, sans faux semblants mais avec beaucoup de pudeur au vu de la dureté des thèmes. Au final, la découverte du meurtrier de sa mère passe rapidement au second plan tant le mystère qui entoure la vie de celle-ci est prégnant. Plus qu'un thriller, La Fille qui n'existait pas est avant tout un livre engagé sur la condition des hommes et femmes aux prises avec les milices en Centre Afrique.
Le récit est très réaliste, jusqu'à la fin qui est parfaite sur de nombreux plans et offre une conclusion très cohérente au regard du contexte et de l'évolution des personnages.

Tina est une jeune fille extrêmement déterminée et très pragmatique. Même si c'est la vengeance qui l'anime, elle reste une jeune fille posée qui attend son heure pour obtenir justice. Son ami Skinny très extraverti offre un contraste saisissant avec Tina qui est plus taciturne.
Pour nous lecteurs, il est plus facile de s'identifier au 3ème personnage principal, Michael Greyhill, qui a grandi dans un environnement très protégé et occidentalisé, avec des références qui sont proches des nôtres. Il est bienveillant, attaché à son père et refuse d'accorder du crédit aux propos de Tina qui a érigé Greyhill comme le Méchant de l'histoire. C'est un jeune homme profondément honnête qui n'hésite pas à se mettre en danger pour aider son amie d'enfance à résoudre le meurtre de sa mère. Sa gentillesse confine parfois à la naïveté, ses réactions en décalage avec la dureté de la vie dans la rue et le quotidien des familles pauvres. Il est cependant touchant et son regard nous renvoie à nos propres difficultés à concevoir les enjeux politiques et économiques dans les pays de Centre Afrique et notre tendance à ne pas voir ce qui s'y déroule.
   
Dans la même veine que le film Blood Diamon avec Leonardo DiCaprio et Djimon Hounsou, qui traite sans concession des trafics de ressources précieuses dans un contexte de guerre civile, La Fille qui n'existait pas pointe du doigt les grandes entreprises qui profitent et cautionnent plus ou moins directement la corruption et les violences faites aux populations. J'ai eu les larmes aux yeux sur les dernières pages lorsque l'autrice explique que le roman s'appuie sur les confessions de femmes réfugiées. L'histoire de Tina et de sa mère est touchante, mais au-delà de cette fiction,  on ne peut qu'être bouleversé par la condition des hommes et surtout des femmes dans ces zones de guerre et admirer le courage quotidien des habitants  de ces régions.
L'autrice a travaillé auprès de réfugiés congolais et on sent son lien et son affection pour ce pays à travers son écriture.
 
Au-delà de la simple résolution d'une enquête, La Fille qui n'existait pas est l'histoire d'une jeune fille pleine de force qui essaye de comprendre ses racines.  Si le début du roman offre un schéma plutôt classique du thriller YA, la seconde moitié du roman casse les codes habituels du genre et abordent des thèmes rarement évoqués dans la littérature adolescente qui ne peuvent que nous toucher.  





"Les êtres humains sont des créatures complexes, ma fille. Ils ont parfois de drôles de façons de s'expliquer les choses quand ça tourne mal. Ils prennent des raccourcis qui leur permettent de mieux dormir la nuit et de se disculper."


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... Très bonne lecture ...

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Merci aux Éditions Pocket Jeunesse
pour leur confiance
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Mon Avis sur... L'Ombre de l'Ankou

15/4/2018

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L'OMBRE DE L'ANKOU

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Auteur : Jean Vigne

Éditeur :
Éditions du Chat noir

Nombre de Pages : 128

Date de Publication
: 4 avril 2018

Mon Avis : (Garanti sans spoiler)

Si vous avez lu ma chronique sur Les Orphelins du sommeil, vous devez déjà savoir l’amour que je porte à la collection Chatons Hantés des Éditions du chat noir. L’Ombre de l’Ankou est le 4ème titre de la collection et comme avec les trois précédents, j’ai été séduite par l’histoire. Il faut dire que je partais avec de très bons a priori entre le plaisir de lecture des 3 premiers ouvrages et le fait que celui-ci soit écrit par Jean Vigne. De l’auteur, j’ai beaucoup apprécié la trilogie Néachronical, Holomorphose T1 m’attend dans ma bibliothèque et c’est donc avec beaucoup de confiance que j’ai débuté ma lecture.


Nous suivons Lotie qui se voit obligée de déménager sur la côte bretonne, dans la maison familiale de sa mère, alors qu’elle est parisienne pure souche. Du haut de ses 11 ans, c’est déjà une citadine convaincue et c’est donc d’un mauvais œil qu’elle envisage ce déménagement qui est d’autant plus redoutable qu’il signe l’entrée dans un collège inconnu, loin de ses amis. Toutefois, Lotie n’a pas beaucoup le choix car ce déménagement est motivé par la maladie de sa mère et le besoin qu’elle soit au calme pour espérer guérir.
Le manoir où a grandi sa mère est une immense demeure isolée, chargée d’histoire, perchée au bord d’une falaise. C’est dans ce décor très isolé, terreau de beaucoup de légendes, que Lotie va découvrir qu’une créature armée d’une faux débarque chaque nuit dans la crique voisine, semblant l’attendre…

Un train peut en cacher un autre est une expression qui colle parfaitement à cette collection où une histoire en cache bien souvent une autre. Comme à chaque fois, le contexte fantastique n’est que la première couche qui dissimule d’autres thèmes actuels particulièrement touchants. Au-delà de la rencontre avec l’Ankou, l’histoire est surtout celle de secrets familiaux, du deuil et des regrets que l’on peut porter et du pardon.
L’ombre de l’Ankou est également un roman d’apprentissage, celui de Lotie qui, d’enfant en colère face à la perte de ses repères découvre que l’existence est plus riche et complexe que ce qu’elle ne percevait jusqu’à présent.

Dans les premières pages du roman, Lotie ne se présente pas sous un angle des plus sympathiques : elle est en colère du choix de ses parents et reste très centrée sur ses pertes. Mais comme avec l’héroïne de Néachronical, le lecteur comprend rapidement que Lotie masque ce qui l’inquiète derrière beaucoup de sarcasmes, voire un peu d’insolence. Il faut un peu de temps pour s’attacher à cette jeune fille, une fois que l'on a compris que ces récriminations incessantes sont un moyen de tenir à distance l’état de santé de sa mère qui est préoccupant.

De tous les tomes de la collection, L’Ombre de l’Ankou n’est pas forcément le plus angoissant. En revanche, l’ambiance créée est particulièrement touchante et extrêmement immersive. Cette histoire semble intemporelle et l’atmosphère dégage beaucoup de nostalgie et de tristesse. Il s’agit d’un huis-clos, tout se jouant sur cette falaise bretonne qui semble suspendue hors du temps.

Le roman se dévore rapidement et je n’aurais pas été contre quelques pages de plus (oui je suis gourmande, mais quand on aime, on ne compte pas !). J’ai lu une interview de l’auteur qui expliquait son choix de faire une histoire courte mais percutante pour correspondre à la tranche d’âges visée par cette collection (à partir de 11 ans) et l’objectif est parfaitement atteint.

Comme vous l’aurez compris, encore une fois, j’ai été comblée par ma lecture du dernier titre de la collection Chatons Hantés. Plus que des romans horrifiques, ce sont des romans à l’ambiance extrêmement bien travaillée (ce qui est un sacré challenge en moins de 150p) et qui ont l’art de toucher à chaque fois. Pour ne pas déroger à la règle,  je reste admirative des illustrations de Mina M. et du travail éditorial très soigné . Je n’ai qu’une question en terminant ma lecture : A quand le suivant ?

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Mon avis sur... Les Gardiens de la comète T1&2

10/4/2018

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LES GARDIENS DE LA COMÈTE T1 & 2

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Auteur : Olivier Gay

Editeur :
Rageot

Nombre de pages : 128

Date de publication :
21 février 2018


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Auteur : Olivier Gay

Editeur :
Rageot

Nombre de pages : 128

Date de publication :
21 février 2018

Avant que je vous parle plus en détail des Gardiens de la comète, il faut que je vous raconte comment mon choix s’est porté sur ce livre. Depuis des années, je prends toujours plaisir à lire de la littérature jeunesse même si j’ai quelques années de plus que le lectorat visé (ummm, ummm, le bel euphémisme !). Ce qui est nouveau, c’est que mon fils ainé qui a 8 ans, est devenu suffisamment bon lecteur (et qu’en plus il aime lire) pour qu’on commence à faire des lectures communes. J’adore cette nouvelle expérience qui est de découvrir un livre et de pouvoir ensuite échanger avec lui quand il l’a lu (ou l’inverse des fois !). Je suis donc maintenant à l’affut de textes abordable pour son âge et qui touchent ses centres d’intérêt. Je connaissais Olivier Gay à travers sa saga Le Noir est ma couleur et quand j’ai découvert Les Gardiens de la comète, ni une ni deux, je me suis laissée tenter, à la fois séduite par le synopsis mais également par les couvertures.

Dans les Gardiens de la comète, nous suivons 4 jeunes collégiens, Emma, Hugo, Nathan et Océane, qui, s’ils sont dans le même collège, et pour certains amis, ne gravitent pas dans les mêmes groupes. Le hasard va toutefois les obliger à s’associer quand, à la suite du passage d’une comète, ils découvrent le vaisseau d’une jeune extra-terrestre poursuivie par des créatures fort peu sympathiques. Pour les aider dans leur lutte, ils vont se voir doter de pouvoirs et devoir coopérer pour défendre la Terre.

Mon avis va concerner les deux tomes puisqu’ils sont sortis simultanément et que nous les avons enchainés. Le premier tome est assez introductif car il place les éléments de l’histoire et chaque enfant va découvrir en quoi consiste son pouvoir. Quant au second tome, il fait la part belle à l’action et malgré les divergences de caractères, on commence à voir apparaitre l’unité du groupe. Ce qui est génial, c’est qu’Olivier Gay a choisi de valoriser les prédispositions naturelles de chaque enfant. Si on imagine aisément quel va être le don d’un grand gaillard sportif, il faut un peu plus d’imagination pour découvrir quel sera le talent de la jeune fille très populaire et un peu peste… J’ai aimé le message derrière ce choix qui montre que ce qui est une passion parfois un peu envahissante, ou bien un défaut de caractère, peut se révéler une force. A un âge où les enfants sont très manichéens, c’est une façon de leur montrer que tout est question de point de vue et que ce qui peut être perçu comme un défaut, peut devenir une qualité dans une autre situation.

Chaque enfant est présenté en début de roman avec une illustration, ce qui aide à entrer très rapidement dans l’histoire. Il est vrai que les personnalités des enfants sont très marquées, voire un peu caricaturales, mais cela permet aux jeunes lecteurs de comprendre rapidement le fonctionnement de chaque personnage et de se projeter plus facilement à leur place.

Concernant le style de l’auteur, je reste toujours aussi fan. Comme me l’a fait remarquer mon fils, le vocabulaire est très accessible (il n’aime pas quand il doit s’interrompre régulièrement pour me demander le sens de certains mots) et le roman se lit très vite (mon fils a terminé chaque tome en 2/3h de lecture). L’humour d’Olivier Gay fonctionne parfaitement avec moi et j’ai souris à plusieurs reprises. De plus, cette saga m’a rappelé de nombreux souvenirs de mon enfance : un côté club des cinq, un peu d’aventure façon Les Goonies de Steven Spielberg. J’ai retrouvé l’ingéniosité de Mac Gyver dans Emma qui est capable de fabriquer un pistolet avec une ampoule et un trombone.

Pour ma part, j’ai beaucoup aimé les illustrations qui sont disposées tout au long du récit mais mon fils a trouvé que ça manquait d’un peu de « rondeur » dans le tracé. Encore une fois, j’ai retrouvé le charme des illustrations des séries que je lisais enfant (Le Club des cinq…).

Au final, si le déroulé de l’histoire reste très classique, l’humour et certaines surprises rendent la lecture très agréable. Olivier Gay propose un récit qui plait autant aux jeunes de 8/10 ans, qu’à leurs parents même si chacun à ses propres références. J’ai particulièrement apprécié les discrètes références aux codes des séries ou films des années 80 et ce livre a été ma petite madeleine de Proust par de nombreux aspects.
 
 

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... Très bonne lecture ...

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