Titre : Les Histoires ça ne devrait jamais finir
Auteur : Esmée Planchon
Editeur : Editions Bayard
Nombre de Pages : 388
Date de Parution : 09 mars 2022
Mon Avis : (Garanti sans spoilers)
Lucien, alias Zora sur les sites de fanfictions, est FAN de la saga Les mondes invisibles. Fan au point d'avoir usé les pages de ses livres à force de les lire et d'être devenu une référence dans les milieux fandom. Alors quand la mystérieuse autrice de la saga annonce sans préambule ne jamais écrire le dernier tome de la série, c'est l'apocalypse pour des milliers de personnes ! Poussé à sortir de la sécurité de son anonymat, Lucien va rencontrer 2 autres "expertes" de cet univers pour tenter de retrouver IRL la piste de l'autrice à travers son œuvre… Ce roman, écrit à la façon d'un journal intime, mêle éléments tangibles et pensées de Lucien, constituant à la fois une enquête mais aussi un roman d'apprentissage. Cette enquête adopte un rythme assez lent mais il est toujours passionnant de voir le lien entre les éléments réels qui inspirent un auteur.ice et comment on peut "pister" ces indices pour en apprendre plus sur lui/elle, découvrir sa personnalité glissée entre les lignes d'un texte. Même si vous n'êtes pas familier (comme moi 😅) des univers de fanfictions, des blogs de RPG… l'autrice a su rendre tout cela accessible, d'autant que cet univers est utilisé pour aborder des thématiques plus universelles. Ce roman est avant tout une histoire d'amitié entre des ado qui se rencontrent au-delà des apparences, un texte mignon qui touche des sujets intéressants autour de l'identité, la quête de soi, la création et la part de mystère qui doit être préservée autour de la création. Toutefois, bien que l'histoire soit sympathique, j'aurais aimé plus de rythme, de peps, tout comme j'ai eu le sentiment que l'autrice avait du mal à trouver un ton qui sonne juste (à mes yeux) autour de ses personnages adultes. En somme une lecture qui a manqué un peu de saveurs malgré ses thématiques et qui risque de ne pas me rester longtemps en mémoire… |
... J'en attendais plus ...
pour leur confiance